TUNIS – UN/Agences – Lors d’un raid en Syrie, des soldats américains ont capturé un dirigeant de l’Organisation terroriste de l’Etat islamique, tout en avouant qu’ils sont encore en train de chercher à déstabiliser ce pays arabe qui a résisté aux forces de la dissension et de la dissidence. Les USA ne lâchent pas prise et tentent toujours de couper ce pays limitrophe de l’entité sioniste, en cantons afin de détruire sa puissance militaire.
Des troupes américaines héliportées combattant avec les Forces démocratiques syriennes ont capturé samedi un chef local du groupe État islamique (EI) en Syrie, a annoncé l’armée américaine.
Ce responsable, identifié comme Batar, était « impliqué dans la planification d’attaques contre (…) des centres de détention et la fabrication d’engins explosifs improvisés », a déclaré le commandement militaire des États-Unis pour le Moyen-Orient (Centcom).
Depuis la défaite territoriale de l’EI en Syrie en 2019, plusieurs centaines de soldats américains, déployés dans le nord-est de la Syrie dans le cadre de la coalition anti-jihadiste, continuent de combattre avec les Forces démocratiques syriennes (FDS, dominées par les Kurdes) et de cibler des membres présumés de l’EI.
Quatre soldats américains avaient été blessés jeudi soir dans une précédente opération qui avait tué un chef de l’EI dans le nord-est de la Syrie, identifié comme Hamza al-Homsi et qui, selon le Centcom, « supervisait le réseau terroriste meurtrier du groupe dans l’est de la Syrie ».
Après que les djihadistes aient perdu leur dernier territoire au profit des forces locales dirigées par les Kurdes et soutenues par la coalition en 2019, les derniers combattants de l’EI en Syrie se sont pour la plupart retirés dans des cachettes dans le désert dans l’est du pays.