Interviewé par UniversNews en marge du séminaire consacré à la 5ème édition de MIGYES, Tarak Cherif, président de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT), a exprimé ses attentes envers la loi de finances restrictive de l’année 2021.
Tarek Cherif a annoncé : « Il ne faut pas que l’entreprise, surtout privée, soit sanctionnée pour payer les charges de l’Etat qui sont énormes. Sachant que l’entreprise, comme le démontre notre baromètre, est sous capitalisée. J’insiste sur l’importance de consolider ses fonds propres »
Il a, en fait, préconisé d’alléger les charges et de booster les entreprises pour leur permettre de réinvestir.
Pour des perspectives positives pour l’année 2022
Le président de la centrale patronale a assuré que « l’essentiel c’est d’assurer davantage aux entreprises de la compétitivité, touchant notamment l’administration, la digitalisation et l’accès aux financements ».
Selon lui, il faut simplifier les procédures administratives afin de donner la possibilité à ces entreprises d’avancer et de s’améliorer le maximum possible.
Il a, de même, recommandé la multiplication des fonds d’investissement, surtout dans les régions.
M. Cherif a rappelé que le développement à l’international est un outil très important pour la pérennité de l’entreprise. « Une entreprise qui n’exporte pas, surtout dans le domaine industriel et dans les services, est, à mon avis, une entreprise très fragile ».
Et d’affirmer : « Le marché tunisien est très limité nécessitant une extension surtout avec nos pays voisins et frères l’Algérie et la Libye ».
Au final, Tarak Cherif a précisé qu’« il faut garder notre positionnement en Europe et essayer encore d’être actif au niveau de l’Afrique et les autres continents où il y a beaucoup de potentiel ».
Jihen Mkehli