
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – Nouveau coup de poignard des Etats Unis dans le dos de ses obligations internationales, avec le refus d’accorder des visas à la délégation palestinienne qui va se rendre dans ce pays, dans le cadre de la réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies qui sera marquée par la reconnaissance de l’Etat palestinien, en particulier par la France et d’autres pays, ce qui a provoqué un tollé, à travers le monde.
Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) se sont réunis, hier, samedi 30 août, à Copenhague et ont unanimement exhorté les États-Unis à reconsidérer leur récente décision de refuser des visas d’entrée aux responsables palestiniens.
Le département d’État américain a déclaré vendredi 29 août dans un communiqué qu’il « refusait et révoquait les visas des membres de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et de l’Autorité palestinienne (AP) avant la prochaine Assemblée générale des Nations unies ».
La détérioration de la situation humanitaire à Gaza a également été abordée lors de la réunion, mais les participants étaient profondément divisés sur l’imposition ou non de nouvelles sanctions contre Israël.
La Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Kaja Kallas, a déclaré lors d’une conférence de presse que si les États membres s’accordaient largement sur la gravité de la situation, aucun consensus n’avait été trouvé sur des mesures concrètes.
Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, qui présidait la réunion, a déclaré qu’un nombre croissant d’États membres estimaient qu’Israël ne changerait probablement pas de cap sans une pression plus forte.
À l’extérieur du lieu de la réunion, des manifestants se sont rassemblés, exhortant le Danemark et l’UE à prendre des mesures plus énergiques face à la crise humanitaire à Gaza.