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Toxique Italie

by Univers News
05 août 2025 16:07
in A la une, TRIBUNE
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Toxique Italie | Univers News

Tawfik BOURGOU

  • Au vu de la destruction qu’a occasionné le funeste accord, la Tunisie a presque tout perdu à cause de son huis clos toxique avec l’Italie
  • La Tunisie a perdu son partenariat privilégié avec l’UE qui ne cherche plus à tirer la Tunisie vers le haut, mais essentiellement à lui permettre de vivoter
  • L’unique intérêt économique italien pour la Tunisie est la continuité de la fourniture du gaz algérien via la Tunisie
  • L’Italie n’est ni un partenaire naturel, et encore moins, elle n’est pas fiable pour la Tunisie

Tunis, UNIVERSNEWS (Tribune) – La visite de la cheffe du gouvernement italien n’augure rien de bon, car elle n’a jamais rien apporté de bon à la Tunisie. Une visite courte entre deux portes. La Tunisie est un peu le pays qu’on visite vers la fin de l’année politique, juste avant les vacances, car rien de vital pour celui qui vient ne s’y joue désormais, sauf à délivrer un avertissement après le fiasco de la visite de Boulos. 

Contrairement aux anciennes relations avec les autres pays européens plus importants, les relations avec l’Italie sont des relations toxiques pour la Tunisie, car fondées sur la logique du diktat. La Tunisie a été renvoyée par l’Italie du gouvernement néo-fasciste au statut de dépotoir des immigrations de l’ensemble du bassin méditerranéen, avec le consentement de ses propres citoyens qui n’avaient entrepris de comprendre le danger mortel malgré les multiples avertissements dont le nôtre dans ce journal. 

Il est certain que les différents gouvernements et le peuple tunisien dans son ensemble, sont les premiers responsables du statut peu enviable que la Tunisie a désormais sur l’échiquier diplomatique. Pas celui qui concerne les guerres majeures, mais celui qui concerne directement leur patrie. Après les islamistes et la vassalisation par les turco-qataris, l’Italie devient le maitre du jeu en Tunisie, c’est dire la dégringolade d’un pays qui a eu jadis des amitiés et des interlocuteurs auprès des grands du monde. Les choix faits par le peuple, se payent au comptant et en instantané.  

Dans un précédent article nous avions évalué le gain tiré par la Tunisie pour se transformer en dépotoir de l’Afrique subsaharienne pour le compte de l’Italie en contrepartie de l’équivalent d’une pizza par tête et sans garniture. Deux ans après la signature de l’accord avec l’Italie, nous ne pouvons que réviser notre évaluation. Au vu de la destruction qu’a occasionné ce funeste accord, la Tunisie a presque tout perdu à cause de son huis clos toxique avec l’Italie. Elle n’a rien gagné et nous allons nous employer à expliquer simplement cela.

Sans précaution langagière ni diplomatique, on dira que l’Italie n’a d’intérêt pour la Tunisie que dans le cadre de l’immigration submersive subsaharienne. L’inconscience des Tunisiens, le fait de s’être enrôlés dans les mafias de l’immigration, d’avoir vécu du viol de leur propres frontières, la faiblesse de l’Etat de n’avoir pas été capable de prévenir l’effondrement de tout le système frontalier, l’accord signé avec l’Italie, doublé par l’extension du domaine de sauvetage maritime, tous ces facteurs sont en train de tuer la Tunisie à petit feu.  Tout un chacun peut le constater chaque jour.

Il est de notre devoir de le dire et de nous opposer au projet italien de faire de la Tunisie une sorte d’Alcatraz en face de la Sicile.  

La Tunisie devait et devrait tenir ses frontières pour elle-même, devait et devrait empêcher ses enfants d’enfreindre les lois des autres pays limitrophes pour ne pas être objet d’odieux chantages qui mettraient en cause sa souveraineté et sa pérennité.  Ce que fit Madame Meloni, nous rappelle le même dikat contre la Tunisie qu’avait tenté d’imposer en son temps sa référence politique Mussolini. 

Qu’a gagné la Tunisie de cette relation toxique avec l’Italie ? 

Sans revenir sur les conteneurs toxiques posés par la Mafia italienne en Tunisie, dans des conditions qui restent à éclaircir quand on connait l’interpénétration entre le crime et la grande politique en Italie, on dira que deux ans après la signature de ce funeste accord, la Tunisie est perdante sur tous les aspects. 

D’abord l’image de la Tunisie a été durablement détruite, d’un pays qui fût jusqu’en 2011, régi par un Etat structuré, responsable de son espace de souveraineté, engagé uniquement dans la recherche de son intérêt national, le pays est aujourd’hui considéré au mieux comme un pays failli, au pire comme le vassal du condominium algéro-italien. 

Diplomatiquement, la Tunisie a perdu son partenariat privilégié avec l’Europe. L’Union Européenne, actuellement sous la férule de l’Italie, a changé l’orientation de sa coopération avec la Tunisie. Celle-ci a baissé d’un cran et ne cherche plus à tirer la Tunisie vers le haut, mais essentiellement à lui permettre de vivoter, à rester sur la ligne de flottaison.

Ce déclassement économique et diplomatique a poussé la Tunisie à chercher de nouveaux partenariats, mais pas du bon côté de l’histoire et des intérêts stratégique du voisin européen le plus proche. L’Iran, la Chine et la Russie sont des repoussoirs. Même l’Algérie, proxy de Moscou l’a compris et a accueilli en grande pompe l’envoyé de Trump et a entrepris d’acheter la quiétude de son régime à coup de millions de dollars.

En acceptant de devenir le dépotoir de l’Afrique pour le compte de l’Italie et de l’Union Européenne, la Tunisie a démoli son attractivité pour les investissements étrangers, accéléré le départ de ses meilleurs cadres et accéléré ainsi chaque année un peu plus son déclassement. Ce déclassement économique s’est doublé d’un déclassement sécuritaire renforçant l’impression et les indicateurs de déclassement. Un cercle vicieux que le pays peine à casser. 

Le partenaire italien qui a accaparé la relation des Européens avec la Tunisie a isolé la Tunisie en repoussant les autres partenaires traditionnels, sans avoir les capacités économiques pour l’aider. L’aide italienne est anecdotique, marginale et est forcément limitée. Elle le restera.  Diplomatiquement ce huis clos est peu productif pour la Tunisie. Le poids de l’Italie dans le monde n’est boosté que par la proximité de Madame Meloni avec Trump, cela durera aussi le temps de l’intérêt américain pour l’Union Européenne comme source de captation de capitaux pour les Etats-Unis soit par les droits de douane, soit par l’achat en masse de GNL ou par l’achat d’armements américains pour la guerre contre la Russie. 

Or, l’unique intérêt économique italien pour la Tunisie est la continuité de la fourniture du gaz algérien via la Tunisie. Cependant, ce gazoduc est appelé à disparaitre pour trois raisons. 

D’abord, les Italiens et les Algériens ont entrepris la construction d’un autre gazoduc vers la Sardaigne qui évite la Tunisie. Le « khawa khawa » n’est pas soluble dans le gaz naturel. Mais au fond les Tunisiens devraient s’en réjouir. 

La seconde raison sera la masse de GNL américain achetée par l’Union Européenne et qui va amener les pays membres à limiter les approvisionnements depuis l’Afrique du Nord, Libye et Algérie bien sûr. L’Espagne ayant entrepris déjà à se passer du gaz algérien. 

La troisième raison est plus à moyen terme, celle de l’arrivée du gaz azéri via la Turquie et la Grèce vers l’Italie. Cela va signifier la fin de l’approvisionnement en gaz depuis l’Algérie et la Libye. Or, pour des raisons stratégiques, l’Union Européenne a plus intérêt à renforcer ce flanc que d’être dépendante de l’Algérie ou de la Libye. 

Pour le présent comme pour l’avenir le huis clos avec l’Italie a été, est et sera destructeur pour la Tunisie. Nous l’avons dit il y a deux ans, nous le soulignons encore une fois de plus. L’Italie n’est ni un partenaire naturel, et encore moins, elle n’est pas fiable pour la Tunisie. Cela ne durera qu’un temps. Mais cela sera davantage destructeur.

T.B.

Politologue

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