-
La Tunisie doit se retirer de toute convention, instaurer les visas et arrêter certaines lignes aériennes
-
Les arrivées massives incontrôlées prennent l’allure d’une submersion qui va en cinq ans, au maximum, inverser l’équilibre démographique de la Tunisie
-
Ce qui se jouera dans les semaines qui viennent c’est tout simplement la pérennité de la Tunisie
par Tawfik Bourgou
TUNIS – UNIVERSNEWS Les derniers chiffres de tentatives d’intrusion de migrants subsahariens en Tunisie deviennent effrayants, dangereux et porteurs de risques d’explosion du pays. Un risque de catastrophe qui ne se réalisera pas dans une génération, ni dans quelques années, le sursis avant déflagration est de quelques semaines, voire pire, de quelques jours. Il convient de réunir le Conseil de Sécurité Nationale et de déclarer toutes les frontières « zones militaires en situation d’alerte maximale ». Dans l’immédiat c’est la seule action spectaculaire à l’adresse du monde entier afin d’informer de la catastrophe imminente qui menace la sécurité nationale tunisienne en attendant le lancement d’une action en profondeur.
Il incombe au chef de l’Etat d’agir au plus vite. La situation est hors de contrôle et menace la pérennité du pays à très court terme. Si la crise financière devait aboutir à de plus fortes difficultés économiques du pays, la présence sur le sol national de l’équivalent de 10% de la population d’illégaux constituera un ferment de guerre inter-ethnique qui ferait de la Tunisie une Somalie de l’Afrique du Nord.
Par ailleurs, l’analyse géographique des voies de passage vers le territoire national surprend elle aussi. La forte récurrence de tentatives à hauteur de Kasserine, depuis le territoire algérien surprend à plus d’un titre. Or, nous savons que ce corridor d’entrée peut mener vers les formations montagneuses, celle qui ont connu et connaissent l’implantation d’un maquis terroriste, qui bien que réduit, peut se rallumer à n’importe quel moment.
On peut raisonnablement penser que des apports extérieurs, infiltrés depuis le nord du Nigéria dans les réseaux de l’immigration subsaharienne, pourraient créer en Tunisie un foyer inédit d’un maquis importé sur le sol national. Ce serait un danger mortel. C’est loin d’être qu’une simple hypothèse.
Cette hypothèse de travail est construite depuis une simple lecture géopolitique des réseaux de l’immigration clandestine subsahariens vers le Maghreb central. Elle montre deux données fondamentales et dangereuses. D’abord les lignes de l’immigration croisent celles des troubles subsahariens : Boko Haram, mais aussi toutes les autres formes de troubles d’un espace qui va du nord du Nigéria à l’ouest à la pointe de la Somalie à l’est. D’autre part tous les troubles subsahariens sont en train de converger et de remonter vers le nord à une vitesse insoupçonnée. Autrement dit, un effondrement ou l’implantation d’une armée étrangère, d’un groupe de mercenaires, mettraient la Tunisie à moins d’une semaine d’une vague submersive de migrations vers le nord.
Entre 1.2 et 1.7 millions en cinq ans…!!!
Deux points de coagulation se sont formés : un au Maroc qui lutte seul depuis des années contre ce fléau et l’autre en Tunisie où les arrivées massives incontrôlées prennent l’allure d’une submersion qui va en cinq ans, au maximum, inverser l’équilibre démographique de la Tunisie. Les tunisiens seront très rapidement minoritaires en Tunisie. Le laps de temps serait avant une inversion serait court eu égard aux chiffres d’arrivées et d’implantation, entre 1.2 millions à 1.7 millions en cinq ans, d’après certaines estimations.
L’urgence de la fermeture des frontières et du déploiement de l’armée, d’élever le niveau de l’alerte à la limite de la situation de guerre doit se doubler d’un certain nombre d’actions immédiates, car la situation menace d’échapper au contrôle de l’Etat.
D’abord, la Tunisie doit dénoncer tous les accords signés concernant la libre circulation sur son sol de migrants ou de nationaux des pays de départ. Elle doit se retirer de toute convention.
La seconde action à entreprendre sera l’instauration immédiate de visas et la limitation des arrivées par les voies légales. L’arrêt de certaines lignes aériennes devient impératif aussi.
La troisième action est un recensement complet de la population étrangère et une cartographie sociale et géographique comme le veut l’usage dans les pays structurés. Car en effet, il semble clair que personne ne veut ou ne peut savoir le nombre de personnes disposant du droit de séjourner sur le sol national. Les chiffres qui circulent vont de 80 000 (chiffre du ministère de l’intérieur) à 1.7 millions de personnes. Si ce dernier chiffre devait s’avérer vrai, il faudra alors s’interroger sur les raisons d’un tel laxisme et prendre les mesures nécessaires pour informer les enfants du pays de ce qui se trame pour l’avenir des générations futures qui pourraient faire face à un péril vital.
Mais dans l’immédiat, il appartiendra à chacun de poser la question des responsabilités en cascade et trouver des questions simples :
1. Qui a été derrière une telle implantation massive en si peu de temps ? Les responsabilités locales ne doivent en aucun cas masquer les responsabilités internationales qu’il faudra désigner nommément et à la hauteur de leurs actions.
2. Poser la responsabilité des facilitateurs qui par soucis de gains ont donné corps à ce qui sera vraisemblablement la source de la disparition de leur patrie.
3. Poser la question des associations, ONG, syndicats qui ont importé des personnes, les ont implantées dans le cadre d’un peuplement parallèle à la Tunisie en dehors de toute convention internationale usant du fait accompli.
4. Poser la question de la responsabilité d’Etats limitrophes qui ont poussé vers la Tunisie des migrants qu’ils pouvaient bloquer plus bas vers le sud ou qu’il devait traiter selon les conventions internationales sur leur propre sol.
5. Dans la mesure où il s’agit d’une implantation massive dans l’espace tunisien de populations étrangères en dehors de tout accord, quelles sont les mesure immédiates que va entreprendre le Président de la République avant que la situation ne dégénère en une guerre interethnique ? La criminalité officiellement masquée liée à cette arrivée massive, la mise sur pied de groupes d’auto-défense par certaines communautés et la création de ghettos menacent de faire imploser la Tunisie.
Un corridor de passage…
Enfin, la Tunisie ne peut en aucun cas devenir, un corridor de passage dans le cadre d’une guerre hybride enclenchée depuis la bande sahélo saharienne contre l’Europe du sud dans le cadre du bras de fer entre la Russie et l’OTAN. Or, on sait que la zone arabe et l’Afrique du Nord, comme l’Afrique subsaharienne risquent d’être le lieu d’affrontement prochain comme une réplique de la guerre russo-ukrainienne. Méconnaitre cela, méconnaitre les liens déjà établis serait un suicide.
Ce qui se jouera dans les semaines qui viennent c’est tout simplement la pérennité de la Tunisie. Le devoir est de le dire. Il déjà presque tard.