
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – Tout ce qui brille n’est pas or… et c’est la leçon qu’on peut tirer de la réunion d’un sommet arabe, annoncé à cor et à cri… pourtant boudé par pas moins de sept chef d’Etats arabes, mais qui a abouti, enfin, à un plan arabe pour la bande de Gaza. Toutefois, il a fallu, encore une fois, faire face à un « NO » de l’Oncle Sam… précisément de Donald Trump qui a rejeté tout de go ce plan et envoyé paitre les Arabes.
C’est ce qui ressort d’une déclaration écrite présentée par le porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche, Brian Hugues, commentant les résultats du Sommet des dirigeants arabes en Égypte.
Il a fait semblant de s’apitoyer sur le sort et a déclaré que la proposition actuelle ignore le fait que Gaza est actuellement invivable et que les Palestiniens ne peuvent pas vivre humainement dans une zone remplie de décombres et de munitions non explosées, en ajoutant : « Nous soutenons la vision du président Donald Trump pour la reconstruction de Gaza sans le Hamas. »
Depuis le 25 janvier, Trump promeut un plan visant à déplacer les Palestiniens de Gaza vers les pays voisins comme l’Égypte et la Jordanie, qui a été rejeté par les deux pays, et d’autres pays arabes et organisations régionales et internationales les ont rejoints. Toutefois, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche a souligné que les négociations sur cette question se poursuivaient.
Mardi, la déclaration finale du sommet arabe d’urgence a affirmé le rejet du déplacement des Palestiniens de leurs terres sous quelque nom ou circonstance que ce soit, et l’adoption du plan égyptien pour la reconstruction de la bande de Gaza, soulignant qu’il est considéré comme un plan arabe global.
Il a également souligné la nécessité de fournir tous types de soutien financier, matériel et politique pour mettre en œuvre le plan, et a exhorté la communauté internationale et les institutions financières internationales et régionales à fournir rapidement le soutien nécessaire.
Le plan comprend la formation d’un comité « Administration de Gaza » pour gérer les affaires de la bande de Gaza pendant une période de transition de 6 mois, à condition que le comité soit indépendant et composé de personnalités non-factionnelles, de « technocrates » travaillant sous l’égide du gouvernement palestinien, selon ce qui a été rapporté par la chaîne d’information du Caire.
Le plan souligne que le Comité d’administration de Gaza est formé au cours de la phase actuelle en vue de lui permettre de retourner pleinement dans la bande et de gérer la prochaine étape avec une décision palestinienne, notant que « l’Égypte et la Jordanie oeuvrent à former le personnel de la police palestinienne en vue de son déploiement dans la bande ».