- Des rapports confirment la complicité de l’Algérie dans l’inondation de la Tunisie par des flux de Subsahariens
- Absence de félicitations tunisiennes pour le 5 juillet… et Fékih reçoit l’ambassadeur d’Algérie…!!!
TUNIS – UNIVERSNEWS – Les « salamalecs » entre la Tunisie et l’Algérie ont donné, un certain moment, l’impression que tout allait pour le mieux entre les deux pays… Malheureusement, la situation est toute autre et le voile vient de se lever sur les agissements de notre voisin qui, pour se débarrasser des migrants irréguliers, est en train d’inonder la Tunisie de ce fléau déstabilisateur.
Le dossier des migrants africains est devenu un « point de discorde déterminant » dans les relations tuniso-algériennes en raison des informations de plus en plus nombreuses faisant état de l’arrivée de «hordes» de migrants en provenance d’Algérie, notamment par des passages jusqu’à ses frontières avec le Mali, d’où ils sont acheminés par mer jusqu’aux côtes de Sfax, et par terre vers Gafsa et Kasserine.
Mutisme suspect de l’Algérie!!!
Selon les mêmes informations, les Algériens ne semblent avoir aucune coopération avec les autorités tunisiennes dans le domaine de la lutte contre les réseaux de passeurs de migrants africains, ce qui inquiète fortement les autorités tunisiennes.
Selon des sources concordantes, les autorités tunisiennes ne cachent plus leur mécontentement face au refus des Algériens de les aider à faire face à l’afflux des hordes d’immigrés africains. Les relations entre les deux pays se sont refroidies, à tel point que le président Kaïs Saïed n’a pas félicité le président Abdelmajid Tebboune, à l’occasion du 5 juillet, date de l’anniversaire de la fête nationale algérienne.
En effet, Saïed a appelé le chef du gouvernement de Tripoli, Abdelhamid Dbeïbah, et lui a parlé de la lutte des deux pays contre l’immigration clandestine, et, depuis ce contact, Dbeïbah a donné ses instructions pour renforcer le contrôle de la frontière tuniso-libyenne.
« Mon Dieu, garde-moi de mes amis…
Selon les mêmes sources bien informées, l’entretien du ministre tunisien de l’Intérieur Kamel Fékih avec l’ambassadeur d’Algérie en Tunisie était un « message » sur la nécessité d’aider la Tunisie à lutter contre l’immigration irrégulière et de ne pas « l’inonder » de hordes d’immigrants africains.
Ainsi, le mal qui est fait par des amis laisse des traces profondes dans les relations entre pays qui se disent frères –bien que les sentiments des dirigeants algériens pour la Tunisie restent, encore à vérifier- et comme l’avait dit l’écrivain français Voltaire : « Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ! ».
Les positions de la Tunisie, petit poucet de l’Afrique du nord et du bassin méditerranéen, gène trop de ses voisins qui veulent la vassaliser et la faire plier… Pourtant, ces voisins pas très commodes doivent relire l’Histoire de ce pays, afin de savoir de quoi son peuple est capable !!!
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