Tunis, UNIVERSNEWS (Politique) – La visite du ministre britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, David Lammy, vient couronner les efforts européens pour que la Tunisie devienne le gardien des frontières du vieux continents, tout en incitant les responsables tunisiens à faire de leur pays un dépotoir des migrants clandestins dont l’Europe n’en veut pas… alors qu’elle a un grand besoin de main-d’œuvre, pour faire le travail éreintant refusé par les illustres citoyens britanniques!!!
Il semble que ministre britannique ne soit pas au courant des griefs des Tunisiens contre le gouvernement britannique qui a élevé les terroristes dans son giron, sous couvert du respect des droits de l’Homme, mais qui, au fait, sont devenus les instruments de leur politique expansionniste et celle de l’Oncle Sam dont les différents gouvernements qui se sont succédés au pouvoir, sont devenus, depuis longtemps, les exécutants des basses œuvres morbides.
Il y a anguille sous roche… et on peut se demander quelles relations la Tunisie peut avoir l’arrivée des migrants subsahariens, dans cette péninsule britannique… surtout qu’elle était accompagnée par « des fonds pour servir des projets, en Tunisie… et pour apprendre la langue arabe à ces indésirables !!! », alors que les sommes proposées ne sont que des broutilles qui ne peuvent pas payer même un gardien de but de la League britannique de football.
La visite de Lammy a confirmé que Londres n’a pas changé les fondements de sa politique étrangère, qui en a fait depuis plus d’un siècle le « cerveau » de toutes les politiques qui perpétuent le colonialisme sous toutes ses formes et veulent imposer l’hégémonie aux peuples. Il suffit, ici, de se souvenir de la Déclaration Balfour, qui représente la pierre angulaire du projet sioniste, et l’accord « Sykes-Picot » adopté pour diviser la carte arabe et dont les répercussions négatives existent toujours.
Le pire est que Le ministre britannique qui est également immigré, s’est armé de cet héritage colonial et du mélange d’arrogance et d’hypocrisie jaune qui caractérise le comportement officiel britannique, alors qu’il discutait avec des responsables tunisiens du rôle de la Tunisie dans la lutte contre l’immigration irrégulière. En principe, aucune question ne peut être exclue des discussions entre pays, d’autant plus que l’échange d’intérêts et d’avantages est ce qui régit les relations entre pays.
Mais brandir une récompense dérisoire honteuse, soit cinq millions de livres sterling (soit environ 18 millions de dinars), représente un mépris pour la Tunisie, son rôle et son histoire, et est une preuve de l’arrogance anglaise et d’un processus de moquerie qui doit être rejeté clairement et franchement.