
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – L’arrestation du principal opposant au président turc Recep Tayyip Erdogan a été le déclencheur recherché par ses détracteurs… et cela commence à trop chauffer pour Erdogan, avec des manifestants qui se multiplient et une jeunesse qui a marre de la dictature instaurée par les partisans islamistes du président de la Turquie.
Des centaines de manifestants se sont rassemblés devant le tribunal où le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, était interrogé pour la deuxième fois sur des allégations de corruption et de liens avec des groupes terroristes.
Des unités de la police anti-émeute et des dizaines de canons à eau ont été déployés au palais de justice pour sécuriser les environs. Des affrontements ont éclaté entre la police et les manifestants, qui se sont dirigés vers le bâtiment malgré la fermeture des routes et des stations de métro.
Les manifestants affirment que la police a utilisé du gaz poivré, du gaz lacrymogène et même des balles en caoutchouc pour disperser la foule.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s’est adressé aux manifestants et a accusé le Parti républicain du peuple, parti d’opposition, de créer une atmosphère de tension et de chaos. Des manifestations ont secoué Istanbul et d’autres grandes villes depuis l’arrestation d’Imamoglu mercredi. Des centaines de personnes ont été arrêtées jusqu’à présent, mais les manifestants affirment qu’ils continueront à manifester jusqu’à ce que cette injustice prenne fin.