TUNIS – UNIVERSNEWS (MONDE) – Le parti-pris des Etats-Unis pour l’entité sioniste n’a pas de limites et quoi qu’ils disent ou fassent pour convaincre l’opinion publique du bien-fondé de ses actes… Washington ne manque pas d’agir d’une manière qui fait les affaires de Tel Aviv.
La contestation s’amplifie chez le peuple américain, face aux actes sordides et aux crimes de l’entité sioniste, mais cela ne semble pas inquiéter outre-mesure le président Joe Biden qui a déclaré à qui veut l’entendre qu’il se considère comme « sioniste » et fier de l’être… et qui ne cesse de fournir des armes des plus meurtrières et des munitions à gogo pour tuer le plus possible de Palestiniens.
La police américaine est passée à un stade supérieur et a mené une campagne d’arrestations massives parmi les étudiants qui s’opposaient à la campagne militaire israélienne sur Gaza dans diverses universités américaines, un précédent dans l’histoire des États-Unis, où l’opinion publique soutenait d’habitude Israël, malgré tous ses crimes.
Depuis plusieurs semaines, des étudiants américains pro-Palestine organisent des manifestations et des sit-in devant leurs universités. Ils dénoncent un génocide en cours dans la bande de Gaza, où plus de 33 000 personnes sont mortes en 6 mois, dont une grande partie d’enfants.
Sur plusieurs campus, notamment à NYU à New York ou à Berkeley en Californie, ces manifestations se sont même transformées en campements, avec des dizaines de tentes. C’est le cas à Columbia, où les tensions ne font que monter : une centaine d’étudiants y ont déjà été interpellés la semaine dernière.
Les étudiants demandent entre autres à ce que leurs universités coupent toute affiliation avec des entreprises soutenant l’armée israélienne. Globalement, ils demandent plus de transparence sur les investissements ou les projets de recherche en lien avec Israël.
Au total, 120 personnes ont été interpellées devant les locaux de NYU dans la nuit de lundi à mardi. À Yale, une cinquantaine de personnes ont été arrêtées dans des circonstances similaires, et à l’université de Vanderbilt dans le Tennessee, trois étudiants ayant participé à un sit-in ont été renvoyés début avril.