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Les médias doivent se liguer pour « dégager » ce pare-à-choc d’Ennahdha
On ne rappellera jamais assez que Yosri Dali est condamné par la Cour des Comptes pour «dilapidation de la subvention » de l’Etat à sa liste pour les législatives de 2014 !!!
Les journalistes assurant la couverture des travaux de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et de ses diverses commissions, ont dénoncé, aujourd’hui jeudi 4 mars 2021, une nouvelle entorse commise par le président de la Commission de l’organisation de l’administration et des affaires des forces armées, Yosri Dali de la Coalition al Karama, groupant des éléments des tristement célèbres LPR qui servaient de milices et de bandes au parti islamiste d’Ennahdha.
En effet, pour la 3ème fois, Yosri Dali, parachuté président de ladite commission, décide d’une manière unilatérale et arbitraire, d’interdire aux journalistes la couverture des travaux de la commission en violation flagrante du règlement intérieur de l’ARP.
Ce même Yosri Dali, gardant les réflexes de policier de l’ancien régime, n’hésitait pas de s’en prendre physiquement aux représentants des médias pour les empêcher d’accomplir leur mission, et ce en incitant à la violence à leur encontre.
Et en dépit de la dénonciation par le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), qui avait vivement condamné ses agissements, voilà que le même Dali revenir à la charge en toute impunité. Qui peut l’arrêter dans ses transes contre la liberté d’informer ?
Il est important de rappeler et de souligner que ce député candidat d’al-Karama, Yosri Dali, est un ancien cadre moyen de la sécurité présidentielle sous Ali Seriati. Qu’il a été officiellement condamné par la Cour des Comptes, en sa qualité de tête de liste du « Mouvement du printemps arabe pour la réalisation de la souveraineté économique », lors des législative de 2014, à une amende d’un peu plus de 110 mille dinars.
Bien entendu, ce sont les huit membres de ladite liste qui sont appelés, solidairement, à payer l’amende, mais c’est le tête de liste qui est l’unique responsable moral sachant que les membres n’ont touché aucun millime de la subvention de 11 mille dinars, accordée par l’Etat à cette liste pour lesdites législatives de 2014, mais qui avait récolté un triste « zéro, virgule…. »
Et dire que ce même Yosri Daly a pu conduire une liste pour les législatives de 2019 alors qu’il est déjà condamné pour infraction lors des élections législatives précédentes ! Où va-t-on ?
Noureddine HLAOUI