TUNIS – UNIVERSNEWS (CULT) – Le Théâtre des Régions de la Cité de la Culture Chedly Klibi accueillera, le jeudi 10 octobre 2024, un hommage dédié à la mémoire de Ouannès Khligène, surnommé de son vivant « l’Ami du bonheur » (Sadik Essaâda), que la scène artistique tunisienne a perdu le 22 juillet dernier.
Cet hommage posthume vise à mettre en lumière les diverses facettes de l’univers d’un artiste aux multiples talents : musicien, compositeur, arrangeur et plasticien, et ce, à travers ses œuvres artistiques intemporelles.
Le programme de la soirée prévoit une exposition de ses œuvres plastiques, illustrant la profondeur de sa vision artistique. L’Orchestre Symphonique Tunisien (OST), avec lequel il a signé une première collaboration en 1992 en composant « Touareg » (pour soprano et orchestre), offrira un voyage musical exceptionnel, interprété par une pléiade de musiciens tunisiens sous la direction des maestros Fadi Ben Othman et Chadi Garfi et avec la participation des plus belles voix tunisiennes qui raviveront les chansons de feu Ouannès Khligène: Mounir Mehdi, Haïthem Hadhiri, Rihab Sghaïer, Mongia Sfaxi et Oumayma Haouet, accompagnés par le chœur des « Voix de l’Opéra de Tunis ».
Cet hommage, mêlant arts plastiques et musique, sera l’occasion de revisiter l’héritage artistique et musical qu’il a laissé dans la mémoire collective tunisienne.
Décédé à l’âge de 65 ans après un long combat contre la maladie, Ouannès Khligène, passionné de peinture, a composé une série de créations pour l’Orchestre Symphonique Tunisien, l’Orchestre de Chambre de Tunis, l’Ensemble de Musique Méditerranéenne, avec lequel il a signé une première collaboration en 1991 avec « Watani » (pour chœur et orchestre), ainsi que pour l’Ensemble Orchestral de Tunisie.
Parmi ses nombreux concerts, « Chants d’amour » (pour violon et piano) en 1994, « Ya layém » (pour chant, oud, qanoun, nay, piano, contrebasse et percussions) en 2016.
En plus de ses compositions instrumentales et de ses contributions à la radio et à la télévision, il a également composé pour le théâtre, avec des pièces pour piano solo telles que « El Mandra » (Théâtre de Monastir, 1986), « L’Été de Carmen » (Centre d’Art Dramatique du Kef, 1990), et « Les Feuilles mortes » (Théâtre Organique de Tunis, 1998) etc.