TUNIS – UNIVERSNEWS (Environnement) – Les changements climatiques n’augurent rien de bon, pour cette humanité qui est en train de s’auto-détruire… sans se soucier des conséquences qui vont en découler… comme c’est le cas avec l’année 2024 qui est en passe de devenir l’année la plus chaude jamais observée, selon l’observatoire européen Copernicus, après une longue série de températures moyennes mensuelles exceptionnellement élevées à l’échelle du globe.
Selon Copernicus, le mois de novembre 2024 a été 0,73 °C plus chaud que la moyenne 1991-2020 à l’échelle mondiale, ce qui en fait le deuxième mois de novembre le plus chaud depuis le début des relevés, juste derrière 2023. Par rapport à la moyenne de l’ère préindustrielle 1850-1900, le mois a été plus chaud de 1,62 °C.
Les températures ont été supérieures d’au moins 1,5 °C à la moyenne préindustrielle 1850-1900 pendant 16 mois, le seuil mentionné ayant été largement dépassé pendant 10 mois. Des écarts de température particulièrement élevés par rapport à la moyenne 1850-1900 ont été enregistrés de septembre 2023 à avril 2024 ainsi qu’en octobre et novembre 2024. Les écarts y ont été compris entre 1,58 °C et 1,78 °C.
En revanche, les valeurs pour mai, juin, août et septembre 2024 ainsi que pour juillet et août 2023 ont été très proches de 1,5 °C (entre 1,50 °C et 1,54 °C).
« Avec ces données, il est désormais quasiment certain que 2024 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée et la première année à dépasser la barre d’1,5 °C au-dessus des niveaux préindustrielle. Cela ne signifie pas que l’Accord de Paris a été violé, mais qu’une action climatique ambitieuse est plus urgente que jamais », a déclaré Samantha Burgess, directrice adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.
« Cela marque une nouvelle étape dans les records de températures mondiales et devrait servir de déclencheur pour rehausser l’ambition à la prochaine conférence sur le changement climatique, la COP29 », a-t-elle ajouté.