TUNIS – UNIVERSNEWS – C’est une véritable valse de prix que mènent certaines grandes surfaces commerciales et cela en toute impunité, alors que tous les efforts sont concentrée sur la maitrise des coûts des produits de consommation, afin d’atténuer l’acuité et venir au secours du pouvoir d’achat du citoyen.
Il y a, parfois, des aberrations flagrantes et qui poussent à l’étonnement, alors que ces grandes surfaces devraient, en principe, jouer sur les quantités –vue la fréquentation- et attirer davantage de clients, afin que leur commerce soit rentable. Malheureusement, elles ont opté pour les solutions de facilité, profitant de la crédulité des clients, pour vendre plus cher… que l’épicier du coin !!!
Cela pousse à des interrogations en ces temps de disette et de pénurie : Pourquoi, à titre d’exemple, la boite de thon coûte, parfois, près de 30% plus cher que chez l’épicier et les petits commerces, alors qu’en principe, la marge du bénéfice est la même ? Est-ce qu’on considère que c’est un produit de luxe auquel les pauvres n’ont pas droit ?
C’est le cas, aussi, pour les fromages –peut-être, considérés comme des produits périssables- mais, la différence hérisse les cheveux des plus avertis, avec des coûts des plus élevés. Les prix d’autres produits font la valse, au gré des vents et… des pénuries et, pour boucler la boucle, on doit compter avec le rationnement, afin de permettre un chacun d’obtenir la même chose. C’est le cas, entre autres, pour le lait, le sucre –s’il existe, malheureusement, il fait des apparitions-éclairs et disparait, rapidement- et le café que les Tunisiens sont obligés d’acheter au double de ce qu’il était, auparavant, parce qu’il n’y a que de l’importé en emballé, avec les 250 grammes qui ne sont plus disponibles qu’à dix dinars et peuvent aller… jusqu’à plus de 26 dinars !!!
Et comme si cela ne suffit pas, il y a ces étalages anarchiques dont la plupart font du banditisme, en ne vous servant que le pourri et de l’infect… et gare à vous si vous protestez !!!
Ils n’affichent, souvent pas, les prix et font de l’ombre aux autres commerces légaux devant lesquels ils s’installent, obstruant même leurs entrés, surtout que vous devez vous faufiler pour y accéder.
N’est-il pas temps de remettre de l’ordre dans cette pagaille généralisée ? Il serait nécessaire de mettre au pas les fraudeurs et les pêcheurs en eaux troubles qui profitent des citoyens et les saignent à blanc, sans vergogne, avec des prix et des coûts tirés vers le haut… dans l’impunité la plus totale.
Le président de la République, Kaïs Saïed s’en est rendu compte de visu, lors de sa visite à Bab El Fallah… et, même, une citoyenne s’en est plainte… alors, pourquoi ces marchands ne baissent pas leurs prix au niveau qu’ils ont affiché, puisqu’ils sont, toujours, gagnants ?
F.S.