TUNIS – UNIVERSNEWS – Les flux de migrants à partir du Maghreb et, notamment, de la Tunisie, s’accentue et elle risque de se multiplier davantage, surtout avec le beau temps et la fluidité de la mer, ce qui a provoqué une certaine tension, entre l’Italie et la France qui cherchent une solution… Alors que, pourtant, la solution est entre leurs mains et il leur suffit de comprendre que la Tunisie doit faire partie de leurs plans, dans tous les domaines et veiller à stabiliser, surtout, sa situation économique et sociale, pour que cela aille mieux.
Actuellement, les relations entre la France et l’Italie ne sont pas au beau fixe, ces derniers jours. Le torchon brûle et il est possible de dire que ces deux pays de l’Union européenne soient au bord de la crise diplomatique à cause de la Tunisie !
Entre le pouvoir à Rome « néofasciste » qui a opté pour une réponse dure et celui à Paris qui veut ménager la chèvre et les choux, pour faire croire qu’elle respecte les droits de l’Homme, cela risque de s’envenimer… alors que ces deux capitales font « les radins ».
Le ministre français de l’Intérieur, Darmanin, a estimé que la cheffe du gouvernement italien Melloni était « incapable de résoudre les problèmes de l’immigration » dans son pays, qui traverse une « très grave crise migratoire », selon son expression, reprise par les médias français. Il est, même allé jusqu’à qualifier le régime d’italien d’extrémiste de droite, ce qui a poussé Rome à demander des excuses.
Il a ajouté : « Oui, il y a un afflux de migrants, surtout des mineurs » vers le sud de la France, reprochant cela à l’Italie, affirmant : « La vérité, c’est qu’en Tunisie (…) il y a une situation politique qui pousse un grand nombre d’enfants à traverser la Méditerranée vers l’Italie qui est impuissante (…) face à cette pression des immigrés. »
Le ministre italien des Affaires étrangères, le vice-Premier ministre Tajani, a répondu que la France avait fait des erreurs dans son estimation qu’elle a insulté le gouvernement italien en le qualifiant de gouvernement d’extrême droite.
Entretemps, une rencontre se déroule la capitale italienne, Rome, depuis hier, vendredi, entre des représentants du ministère de l’Intérieur en Tunisie et en Italie, dans les réunions de ce qu’on appelle la « Table tuniso-italienne ».