Sommet pour la paix samedi au Caire… et trompe-l’œil pour calmer les esprits??!

• Une nouvelle tentative pour disculper l’Etat sioniste et lui éviter des sanctions pour ses crimes de guerre ?
• Aucune indication sur une potentielle présence de la Tunisie !!!

TUNIS – UNIVERSNEWS – Un Sommet de la paix devrait se tenir au Caire (Égypte) ce samedi 21 octobre 2023 et réunira 18 pays, outre le secrétaire général de l’ONU (qui arrive jeudi dans la région du Moyen-Orient) et le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes.

Du côté des présidents, on note la présence confirmée d’Al-Sissi, du roi de Jordanie Abdallah II, de Mahmoud Abbas, de Macron, du premier ministre irakien, de l’émir du Qatar, de l’émir du Koweït, du président mauritanien (il a été invité parce que son pays accueillera le 1er novembre un sommet arabe sur le développement économique), le président du Conseil européen Charles Michel et le président turc Recep Erdogan.

Au niveau ministériel, le Maroc, Bahreïn, l’Allemagne et le reste des États membres du Conseil de sécurité de l’ONU (principalement les ministres des Affaires étrangères) ont été convié à cette réunion qui, on l’espère, n’aboutira pas comme d’habitude à des recommandations qui ne seront jamais appliquées, surtout que d’ici là, l’entité sioniste aura largement le temps de poursuivre ses massacres, avec la bénédiction de toutes les forces occidentales.

Bien sûr, Israël a été conviée à cette « fête » et participera avec une délégation diplomatique alors que l’invitation de l’Iran est encore à l’étude (très probablement pas), alors que pour les Etats-Unis, un retour est possible du président Joe Biden au Moyen Orient, alors que dans le cas contraire, c’est son secrétaire aux Affaires étrangères qui le représenterait. Pour l’Asie et la Chine, ce sont leurs envoyés au Moyen-Orient

Les objectifs du sommet sont, principalement, un cessez-le-feu, la question des prisonniers, l’acheminement de l’aide humanitaire et enfin la relance du processus de paix basé sur la solution à deux États et les frontières de 1967.

Confusion totale, franchement, sur le rôle de l’Algérie, qui a peut-être été invitée mercredi (l’ambassadeur de France a rencontré en toute hâte le président Tebboune, et le contenu du communiqué de la Présidence algérienne n’a pas fait état d’une invitation de la rencontre et cela semble être une confirmation de l’importance de la participation algérienne au sommet.

En parallèle, aucune indication sur la participation de la Tunisie qui n’a été évoquée nulle part… surtout que ce énième sommet ne sera qu’un trompe-l’œil et que la paix sera envoyée au calendes grecques… au vu des participants, en plus d’une certaine volonté d’éviter à l’entité sioniste d’être condamnée pour crimes de guerre.