TUNIS – UNIVERSNEWS (Divers) – La prolifération de la drogue dans le pays est devenue un phénomène récurrent qui appelle à davantage de sévérité et de réactivité face aux réseaux de trafic de drogue et aux bandes de dealers qui les écoulent même près des écoles.
Dans le cadre de la lutte contre le phénomène de la contrebande et de l’écoulement des substances stupéfiantes de toutes sortes et de la recherche des personnes actives dans ce domaine, et suite à la disponibilité d’informations au niveau de la sous-direction de lutte contre les stupéfiants du département de police judiciaire d’El Gorjani, les services de sécurité compétents et ceux du commissariat de police des frontières du port de commerce de Bizerte, relevant de la direction générale de la police des frontières et des étrangers, ont appris qu’une personne a l’intention de faire passer clandestinement une importante cargaison de drogue à base de cannabis à travers le port de Bizerte.
Les services concernés ont accordé à ces informations l’importance nécessaire et ont mené des investigations approfondies sur le terrain qui leur ont permis de tendre une embuscade, le 8 février 2024, pour arrêter le suspect, et en l’interrogeant, il a reconnu qu’il coordonnait avec un membre du réseau pour se rendre au port de Bizerte en vue d’ouvrir l’un des conteneurs amarrés au port et qui contenait une importante cargaison de chanvre indien (cannabis).
Les unités de la sous-direction de lutte contre les stupéfiants se sont rendues au port, et après avis du Parquet de Bizerte, le conteneur susvisé a été fouillé en présence du représentant légal de la compagnie maritime concernée, des agents du bureau des douanes sur place, et une équipe de la police technique et scientifique. Le butin a été d’environ 1 000 plaquettes de cannabis, pesant environ 100 kilos qui étaient minutieusement cachées dans les marchandises et, après une enquête plus approfondie, il a été possible d’arrêter deux autres membres du réseau et saisir une somme d’argent s’élevant à 21 mille 660 dinars, un certain nombre de montres de luxe, des chèques bancaires et divers documents.
Maintenant, c’est à la justice de suivre son cours avec l’espoir que les malfaiteurs n’échappent pas à la sanction qu’ils méritent, surtout qu’ils commercialisent le poison pour s’enrichir.