Tunis, UNIVERSNEWS (CULT) – La société de production du film « Exil » (Eghterab) a annoncé que le tribunal de première instance de Tunis avait rejeté la plainte déposée par le réalisateur Abdallah Chamekh contre le réalisateur Mehdi Hmili, exigeant l’arrêt de la diffusion et de l’exploitation du film. Le tribunal a donc statué en faveur de Hmili, confirmant le droit de la société de production à poursuivre la distribution et la diffusion du film sans restriction.
Le film avait reçu le soutien et les financements de plusieurs institutions arabes et internationales prestigieuses, dont le Fonds arabe pour les arts et la culture (AFAC), le Fonds de la mer Rouge, le Doha Film Institute, le Fonds du cinéma du Luxembourg et les Centres nationaux du cinéma de Tunisie et de France.
Présenté en avant-première mondiale au Festival du film de Locarno en Suisse, il raconte l’histoire d’un ouvrier d’une aciérie qui perd un collègue dans un tragique accident. Il se lance dans un voyage de vengeance et de découverte de soi, tandis qu’un morceau de métal s’incruste dans son esprit, rouille au fil du temps, métaphore visuelle de l’aliénation et du conflit intérieur.
Le réalisateur Mehdi Hmili a souligné que « Exil » représente une partie d’une trilogie personnelle qu’il a commencée avec les films « Tala Mon Amour » et « Spectres », soulignant que le cinéma, pour lui, est un art visuel basé sur l’expérimentation et l’improvisation, et naît d’un environnement difficile pour donner une voix aux personnes marginalisées.
