TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Le ministère du Commerce et du Développement des Exportations a fixé les prix maximums à la production, lors de la vente du poulet vif à 5,300 DT/kg à partir du vendredi 01 novembre 2024.
Cette décision, a souligné le ministère dans un communiqué publié jeudi, s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les hausses vertigineuses des prix et de l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens.
Le Ministère demande à tous les intervenants dans l’approvisionnement de ces produits d’en assurer régulièrement l’approvisionnement en quantités suffisantes, de respecter la continuité légale des circuits de distribution et de traiter exclusivement avec la vente et l’achat par les circuits organisés.
Le ministère a, également, mis en garde contre toute violation des dispositions de la présente résolution qui, dans ce cas, doit être poursuivie et criminalisée selon les lois et décrets en vigueur.
Par ailleurs, la décision du ministère du Commerce de fixer les prix maximaux à la production pour la vente de poulet vif à 3,5 dinars/kg, inclut les ventes au niveau des agriculteurs, selon le président de la Chambre nationale des commerçants de volaille, Ibrahim Nefzaoui, précisant que la décision prise jeudi par le ministère du Commerce permettra le retour à l’activité de 9 petits et moyens abattoirs à coté de 4 grands, ce qui est créera un environnement concurrentiel avec un impact positif sur les prix du produit.
Le ministère du Commerce et du Développement des Exportations a fixé conformément à une décision publiée le 7 août 2024, les prix maximaux pour la vente de poulet prêt à cuire à 7,5 dinars /kg au niveau des abattoirs et à 8,5 dinars au niveau du grand public, alors que les prix au niveau du premier maillon de la chaîne de production n’ont pas été déterminés par la décision.
Toujours au niveau des prix, Nefzaoui a souligné que le contrôle des prix nécessite davantage d’efforts, auprès de la commission consultative technique qui a pour tâche d’attribuer des quotas aux agriculteurs.
Il a souligné la nécessité de fournir au moins 200 mille poulets mères d’incubation, s’ajoutant au stock actuel qui s’élève à 1 million 25 mille poules.
Ces mesures sont nécessaires, selon le responsable, pour répondre à la demande croissante et améliorer le taux mensuel de consommation de viande blanche, alors que la demande atteint environ 12 mille 900 tonnes.