GAME OVER !!!
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Une Nuit du destin fatale… et la fin d’un leurre de plus d’une décennie !!
TUNIS – UNIVERSNEWS – UNIVERSNEWS – Le président du mouvement islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi, a été repris par ses vieux démons, lors de sa dernière apparition, en ayant recours, de nouveau, au discours de violence de sa confrérie, en menaçant plus d’une fois les Tunisiens depuis l’émergence de la renaissance sur la scène politique.
Comme il l’avait fait, depuis son retour en Tunisie, et lorsque le mouvement Ennahdha bénéficiait du soutien populaire, Ghannouchi a utilisé l’arme de l’incitation à la violence entre les Tunisiens et a appelé à la lapidation des partisans de ce qu’il continue à considérer comme un « coup d’État ».
Mais, les temps ne sont plus ce qu’ils étaient, et le chef d’Ennahdha ne dispose plus des mêmes moyens pour mobiliser « ses partisans » qui ont été élevés dans la culture des cocktails Molotov, des incendies criminels et de la planification de coups d’État.
Lors de sa dernière apparition, Ghannouchi s’imaginait que l’État n’est plus en mesure d’imposer la loi et de mettre fin à l’omniprésence de son influence, car il se considère comme le dirigeant de facto du pays, jusqu’à ce que le président Saïd décide, le 25 juillet, de mettre fin à son influence et à sa domination sur l’appareil exécutif de l’État, et de lui faire baisser le caquet.
C’est ce Ghannouchi, qui disait que les salafistes « lui rappellent sa jeunesse »… qui disait que « l’armée n’est pas garantie »… et qui traitait les forces de sécurité de tyran. Le temps des fanfaronnades est révolu, et voilà que Ghannouchi comparait, aujourd’hui, comme tout citoyen ordinaire devant la justice, après avoir cru pendant plus d’une décennie entière que personne ne peut lui demander de rendre des comptes, ni de le poursuivre pour des crimes dans lesquels il est soupçonné d’être impliqué.
La récréation est terminée. En réalité, Rached Ghannouchi n’aurait pas pu gouverner la Tunisie dans les coulisses, à travers Béji Caïd Essebsi, Habib Essid, Youssef Chahed, Elias Fakhfakh, Hichem Méchichi, et avant eux, Moncef Marzouki, n’eût été l’auréole « de la démocrate » dont l’entouraient certains « démocrates » et gauchistes.
L’un des paradoxes de l’histoire de la Tunisie est que Ghannouchi, hostile à l’État national, au système républicain et à l’État civil, a été placé par hasard et grâce à des manipulations « révolutionnaires » sur le même siège sur lequel siégeaient les bâtisseurs de l’État moderne, tels comme le leader Habib Bourguiba, Jallouli Farés, Sadok Mokaddem, Mahmoud Messaâdi et Habib Boularès.
L’arrestation de Ghannouchi a coïncidé, comme par hasard, avec la célébration de la Nuit du destin notamment… et le jour de l’arrivée du ministre des Affaires étrangères de la Syrie, Al Mokdad, en visite officielle en Tunisie. Mais, quelle que soit l’issue des affaires dans lesquelles il est soupçonné d’être impliqué et quelle que soit la décision de la justice tunisienne, cette arrestation a un caractère symbolique que l’ère d’Ennahdha et de Ghannouchi est révolu de manière irréversible et que l’État est inébranlable malgré tous les manquements de la confrérie islamiste, leur haine de l’État et de ses institutions, leur sous-estimation de la loi et leur promotion de l’illusion démocratique !