TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Il suffit d’un peu de bonne volonté et de l’apport du personnel, pour pouvoir sauver de nombreuses entreprises de la disparition. Certes, des empêcheurs de tourner en rond tiraient les ficelles, dans les coulisses… mais, la solution est, toujours, entre les mains des dirigeants et des travailleurs, afin d’éviter la disparition de nombreuses entreprises publiques.
C’est le cas de la raffinerie de sucre de Béja qu’on a enterrée avant terme, sous prétexte que son matériel est devenu obsolète et qu’il ne peut plus fonctionner, alors qu’il aurait suffi d’un peu de bonne volonté et, surtout de la disponibilité des matières premières pour remettre tout en ordre.
Le résultat en est que, depuis un peu plus de deux semaines, la raffinerie de sucre de Béja opère à un rythme de production de 500 tonnes de sucre quotidiennement, soit la moitié des besoins du marché tunisien estimés à 1 mille tonnes par jour, selon le président directeur général de la Société Tunisienne du Sucre (STS) de Béja, Mohamed Bahri Gabsi.
Le programme de restructuration et de modernisation de la société pourrait contribuer à augmenter sa capacité de production de sucre, à plus de 700 tonnes par jour, et créer un rythme de production stable, a précisé la même source.
Selon Gabsi, la pénurie de sucre sur le marché régional et national, n’est pas la responsabilité de la STS, précisant que la distribution de cette matière est sous la supervision de l’Office du Commerce de la Tunisie (OCT).
A rappeler que le système de production de sucre fait l’objet d’un suivi par une commission ministérielle. Dans ce même sens, le président de la République Kaïs Saïed avait effectué une visite inopinée, au mois de décembre dernier, à la raffinerie de sucre de Béja.