TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fathi Zouhair Nouri, a déclaré aujourd’hui jeudi, lors d’un colloque organisé par la revue « L’Economiste maghrébin » sous le titre « La relance des investissements étrangers en Tunisie à la lumière du nouveau contexte mondial », que l’un de ses objectifs les plus importants est de ramener dans le pays les compétences tunisiennes de l’étranger, ne serait-ce que dans le secteur financier. Il a souligné que le pays perd 200 millions de dollars par an pour la formation des élites, notamment des médecins, des ingénieurs et d’autres personnes qui quittent le pays.
Il a souligné qu’il a un projet intégré visant à faire revenir les compétences immigrées et à bénéficier de leur expérience tout en leur garantissant des salaires qui conviennent et que la Tunisie bénéficie d’un privilège au niveau mondial, celui de disposer de ces élites.
Il a estimé que les investisseurs étrangers ne viennent pas en Tunisie uniquement pour des avantages fiscaux ou la proximité géographique, mais parce que le pays possède des qualifications différentielles représentées dans ses ressources humaines et la supériorité des élites locales en plus de la disponibilité des infrastructures, mettant l’accent sur la nécessité de valoriser ces avantages, au niveau mondial.
Il a indiqué que les investissements étrangers en Tunisie ont diminué entre 2009 et 2013 de 58% par rapport à 2006-2010, indiquant que le nombre d’entreprises étrangères dans notre pays est d’environ 4.000, qu’elles fournissent 460.000 emplois, et que la principale source d’investissements étrangers en Tunisie vient de l’Union européenne.