TUNIS – UNIVERSNEWS – Pour leur seconde sortie en coupe du monde qui se déroule au Qatar, les Iraniens ont saisi leur chance en venant à bout des Gallois de Gareth Bale, en gagnant la partie par deux buts à zéro, à la fin de la seconde mi-temps, dans les temps additionnel
Les buts ont été marqués par Roozbeh Cheshmi (90+8’) et Ramin Rezaeian (90+11’). Ils avaient donné l’alerte, auparavant, obligeant le gardien gallois, Wane Hennessey, à sortir de sa surface de réparation, pour faire une faute et être expulsé, après consultation de la VAR (86’). L’Iran peut être considérée comme déja qualifiée, ce qui est une première, pour les Iraniens.
Pourtant, tout avait mal commencé, dans cette compétition, pour les Iraniens. Avant le match contre l’Angleterre, l’équipe nationale iranienne a fait une déclaration forte. En signe de protestation contre le régime, aucun des acteurs n’a chanté l’hymne national.
Les joueurs ont envoyé un signal clair lors du premier match de l’après-midi de lundi – bien que d’un côté différent de celui prévu. Alors que retentit l’hymne national iranien, les spectateurs, les joueurs et le personnel iraniens restent silencieux. Au lieu de cela, des sifflets retentissent, personne ne chante.
C’est un signal politique fort contre le régime Iranien. Le régime islamique se glorifie avec l’hymne national. L’hymne n’est donc pas reconnu par de nombreux membres de l’opposition.
Le signe clair résonne encore dans le monde du sport, comme le montrent les réactions sur les réseaux sociaux depuis hier soir, juste après la fin du match soldé par une défaite (6-2) contre l’Angleterre.
La réaction du régime iranien a été moins positive. La télévision d’Etat a interrompu la transmission du match sans plus tarder. Au lieu de cela, une version censurée des compositions des équipes a été diffusée sans bruit de fond, rapportent des journalistes du pays.
Une fronde de longue date
Dès cette semaine, après les déclarations du capitaine Alireza Jahanbakhsh qui laissait entendre que les joueurs décideraient collectivement de chanter l’hymne ou non, on sentait qu’il pouvait se passer quelque chose, commente le site spécialisé ‘Sans-filtre’.
Il a rappelé que lors d’un match amical contre le Sénégal, le 27 septembre dernier, onze jours après la mort de Mahsa Amini, les joueurs étaient venus couverts d’une parka noire, avec la mention du logo de leur fédération. Certains avaient boudés leur hymne. Le 10 novembre dernier, lors d’un autre match rebelote.