Il a été également décidé de réviser à la baisse l’hypothèse d’un prix moyen de pétrole de 89 Dollars à 83 Dollars le baril.
La loi de finances 2023 a en outre mentionné l’évolution de 10,7% des ressources propres de l’Etat au titre de l’année 2023 contre 13,2% programmé dans la LF initiale, soit une baisse nette de 1064 MDT répartie entre recettes fiscales (1048 MDT) et recettes non fiscales (1199 MDT) contre la mobilisation de ressources supplémentaires à la limite de 1183 MDT.
Les dépenses budgétaires pour l’ensemble de l’année 2023 ont aussi augmenté de 10,8% par rapport aux 6,7% initialement estimés, soit une augmentation nette de 2150 MDT.
L’actualisation a principalement porté sur une augmentation de 1.361 MD des dépenses de la subvention des carburants pour atteindre 7.030 MD, contre 5.669 MD initialement estimées et une augmentation de 1.282 MD des dépenses allouées à la subvention des produits de base, pour atteindre 3.805 MDT, contre 2.523 MDT, initialement prévus et ce, afin de répondre aux besoins supplémentaires pour l’importation des céréales et compenser le déficit de la production nationale, notamment du blé, suite à l’impact de la sécheresse et les changements climatiques observés au cours de l’année 2023.
L’ajustement des dépenses a été aussi marqué par une augmentation de 535 MD des intérêts de la dette publique, une économie de 697 MD au titre des dépenses au titre d’autres interventions et une autre de 331 MD au titre des dépenses d’urgence non réparties.
L’actualisation de la LF 2023 a porté également sur le maintien du même niveau d’estimations initiales en ce qui concerne les dépenses budgétaires au titre de location, gestion, dépenses de développement et opérations financières.
B.B.R