Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – Les sommets se suivent à un rythme effréné, dans la chasse engagée par le président américain Donald Trump, afin d’arracher le prestigieux prix Nobel de la Paix qu’il compte obtenir de n’importe quelle manière. Pour cet épisode, il a accueilli à la Maison-Blanche son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, ainsi que les dirigeants européens, tels que Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer ou encore la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, afin de discuter d’un éventuel accord de paix en Ukraine.
Le tapage pour ce sommet est très important… mais, les résultats sont peu probants, surtout au vu de la nature de l’accord que cherche à instaurer Trump et qui ne semble pas être du goût des responsables européens qui cherchent à abattre cette nouvelle alliance qui nuit à leurs intérêts, avec le président russe, Vladimir Poutine.
D’ailleurs, même l’intelligence artificielle y a ajouté du sien, afin d’avilir davantage les dirigeants européens, avec une photo les « montrant » assis sur des chaises en bois, dans le hall, attendant l’arrivée de Donald Trump et le démarrage de la réunion.
Vers une réunion Poutine-Zelensky ?
Une rencontre entre les présidents russe et ukrainien a été actée ce lundi. Selon Donald Trump, Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine devraient s’entretenir prochainement, voire d’ici deux semaines. « Nous avons décidé d’un rendez-vous bilatéral puis d’une trilatérale et enfin une multilatérale où les Européens doivent être autour de la table », a confirmé Emmanuel Macron. Le lieu de la rencontre reste « à déterminer », a fait savoir, de son côté, Donald Trump qui avait, d’ailleurs, confié à Emmanuel Macron, avant la réunion qu’il « pense que Vladimir Poutine veut un accord ».
Au milieu des échanges avec Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens, le chef de l’État américain s’est éclipsé pour échanger par téléphone, durant une quarantaine de minutes, avec Vladimir Poutine. À son retour, il a indiqué que son homologue russe était « d’accord pour que la Russie accepte des garanties de sécurité pour l’Ukraine », assure-t-il en rappelant que c’est « l’un des points centraux que nous devons prendre en compte ».
Si les négociations venaient à échouer, le président français a appelé à « augmenter les sanctions » contre la Russie et ainsi à « avoir une posture qui mette plus de pression sur la partie russe ». (F.S.)
