
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Tous ceux qui se rendent à Chebika ou à El Baten de la délégation de Kairouan nord ou à Zâafrani de la délégation de Kairouan Sud remarquent la beauté des champs de céréales irrigués, en état d’épiaison précoce. Un fait inhabituel, selon les agriculteurs du secteur irrigué, qui craignent pour leurs récoltes et attendent des précisions des chercheurs et experts agricoles concernés.
La même chose s’est produite sur le bacon d’une maison voisine. Des grains de blé jetés inconsciemment dans un pot d’une plante grasse ont poussé. Et les chaumes portant des épis constitués de trois rangées d’épillets sont apparus (voir photo).
Floraison des sommités florales du romarin
Un arbuste de romarin planté l’année écoulée dans un autre pot, installé sur le même balcon, a fleuri aussi, comme pour annoncer le début du printemps. Une belle fleur blanche a en effet commencé à attirer quelques abeilles et des guêpes aussi. Il suffit de s’approcher davantage de cette herbe aromatique pour sentir son parfum odoriférant (voir photo).
A Kairouan et plus particulièrement dans la région du nord-ouest du gouvernorat, la nappe de romarin dans la région qui s’étend sur plus de 26 mille hectares, constitue une source de revenu non négligeable pour bon nombre de familles rurales et de professionnels de l’’extraction d’huiles essentielles à des fins pharmaceutiques et aussi pour des centaines d’éleveurs de troupeaux ovins et caprins. Cet arbuste, surexploité, est hélas menacé d’extinction. Encore faut-il le préserver en optant pour un système de rotation afin d’exploiter judicieusement ses sommités florales. (N.K)