
TUNIS – UNIVERSNEWS Analyser les défis, identifier les opportunités et repenser l’investissement à l’ère des tendances mondiales et définir un positionnement utile de la Tunisie dans ce nouveau monde en mutations accélérée. Tel est l’objectif des journées de réflexion sur la Tunisie, la nouvelle géoéconomie.
Il est vrai que l’investissement occupe une place de choix en Tunisie comme l’a précisé, Namia Ayadi, Présidente de l’instance tunisienne de l’investissement.
Malgré la crise de 2020 (baisse à 1 891 MD), le total des investissements a dépassé en 2024 son niveau pré-pandémie (2 957 MD contre 2 652 MD en 2019), signe d’un regain d’intérêt pour la Tunisie, bien que concentré sur quelques secteurs clés et encore insuffisant pour une relance durable.
Une reprise progressive des IDEs depuis 2020 passant de c1840 MD à 2910 MD en 2024 avec une nette dominance des secteurs de l’industrie et de l’énergie tandis que les services et l’agriculture restent marginaux. Les investissements de portefeuille, très volatils ont chuté de 169 MD en 2019 à 46 MD en 2024. Dans le contexte global, un nouveau positionnement de la Tunisie est nécessaire. Malgré la crise de 2020, le total des investissements a dépassé en 2024 son niveau pré-pandémie, signe d’un regain d’intérêt pour la Tunisie bien que concentré sur quelques secteurs clés et encore insuffisant pour une relance durable.
Face à la complexité de l’environnement international et à l’hyper compétition entre les Nations, la Tunisie est appelée à affirmer une vision stratégique à long terme et, à cette fin, entamer une réflexion et un diagnostic approfondi afin de tirer les conclusions des expériences passées, de définir les axes devant orienter l’action de l’Etat et de mobiliser les Tunisiens autour d’un nouveau modèle de développement. L’objectif est d’assurer le positionnement de la Tunisie sur l’échiquier régional et mondial et de doter notre économie des outils nécessaires pour son développement.
Absolument, les nouvelles technologies, le secteur aéronautique, l’automobile et l’industrie pharmaceutique ouvrent des perspectives considérables à l’économie tunisienne. D’où la nécessité de réformer le système d’incitations financières via un ciblage des niches au sein des secteurs prioritaires, orienté vers la création innovante et à forte valeur ajoutée, et également en harmonie avec les chaînes de valeur mondiales et les priorités des clusters régionaux.















