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Affaire TSI–ALMAJED SANTÉ: Quand l’aveuglement financier… flirte avec le scandale!!!

by Univers News
30 juin 2025 14:49
in A la une, Analyses UNIVERSNEWS, FINANCES
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Affaire TSI–ALMAJED SANTÉ: Quand l’aveuglement financier… flirte avec le scandale!!! | Univers News

  • À première vue, rien d’illégal. Mais à y regarder de plus près, les signaux d’alerte sont innombrables… et ignorés
  • la Société ALMAJED SANTÉ a pu lever plus de 50 millions DT par le biais de billets de trésorerie, sans la moindre garantie et dans un silence comptable prolongé
  • 117 billets sont échus et impayés, représentant 15,550 millions DT en défaut. Le reste (249 billets) pour 35,9 millions DT, arrivera à échéance d’ici avril 2026
  • Financement disproportionné et soupçons graves d’un mécanisme de blanchiment d’argent dissimulé sous couvert d’opérations de marché
  • Mais au-delà de l’incompétence ou de la négligence, la taille colossale des fonds levés, pourrait masquer un mécanisme de blanchiment d’argent
  • Au-delà de la responsabilité évidente de la société ALMAJED SANTÉ, c’est toute la chaîne de décision et de contrôle qui mérite un audit immédiat

TUNIS-UNIVERSNEWS- (SEF) – Comment une société d’intermédiation financière a-t-elle pu placer plus de 51 millions de dinars dans une entreprise de santé déficiente en transparence financière, lourdement endettée et silencieuse depuis trois exercices ?

L’affaire TSI révèle les failles inquiétantes du système de placement en Tunisie et soulève des questions majeures sur la gouvernance, la diligence financière et les mécanismes de contrôle.

Des placements colossaux dans l’opacité

Début 2024, la TSI (Tunisie Société d’Intermédiation), acteur sulfureux du marché financier, déjà critiquée pour sa gestion opaque et ses prises de position risquées, a procédé à un placement massif et controversé dans la Société ALMAJED SANTÉ. Le véhicule d’investissement ? 366 billets de trésorerie qui ont été émis pour un montant colossal de 51,450 millions de dinars, et ce, dans une société lourdement endettée, en retard réglementaire flagrant, et dont les états financiers n’ont plus été publiés depuis l’exercice 2021.

À première vue, rien d’illégal. Mais à y regarder de plus près, les signaux d’alerte sont innombrables… et ignorés.

Une société de santé… malade de sa gestion

Les derniers états financiers disponibles datent du 31 décembre 2021, un retard grave et injustifiable dans un environnement réglementé. Ils révèlent une entreprise sous perfusion bancaire, avec :

  • Des revenus modestes de 4,67 millions de dinars,
  • Une charge financière écrasante de 3,6 millions de dinars (soit 77 % des revenus),
  • Des capitaux propres limités à 13 millions de dinars,
  • Et surtout, un résultat net quasiment nul.

Et pourtant, la Société ALMAJED SANTÉ a pu lever plus de 50 millions de dinars par le biais de billets de trésorerie, sans la moindre garantie apparente, et dans un silence comptable prolongé de plus de deux ans.

Des défauts de paiement déjà constatés

À ce jour, 117 billets sont échus et impayés, représentant 15,550 millions de dinars en défaut. Le reste – 249 billets pour 35,9 millions de dinars – arrivera à échéance d’ici avril 2026. L’insolvabilité partielle est donc déjà une réalité, et la perspective d’un défaut global se dessine.

Une autre question fondamentale se pose :

Comment la clinique ALMAJED SANTÉ, dont l’activité peine à dégager une rentabilité, pourra-t-elle honorer un engagement de plus de 50 millions de dinars sur un horizon aussi court ? La quasi-totalité des revenus est absorbée par les charges financières, et aucun signal ne laisse entrevoir une amélioration significative à court terme. La structure risque tout simplement de s’effondrer sous le poids de sa dette si des solutions de refinancement ou de restructuration ne sont pas mises en œuvre d’urgence.

Un financement disproportionné

Au regard des données financières disponibles, il est manifeste que la capacité réelle de remboursement de la société ALMAJED SANTÉ est très en deçà des engagements souscrits. Lever plus de 51 millions de dinars en billets de trésorerie, pour une entreprise dont les revenus annuels plafonnent à moins de 5 millions de dinars, et dont 77 % de ces revenus sont absorbés par les charges financières, relève d’une inadéquation économique flagrante.

Cette opération soulève des interrogations profondes sur :

  • La cohérence entre les flux de trésorerie prévisionnels et les échéances des billets émis ;
  • L’absence de sûretés ou de garanties visibles, malgré la fragilité de la contrepartie ;
  • Et surtout, la plausibilité d’un remboursement dans un horizon aussi court, en l’absence de restructuration ou d’adossement à une nouvelle source de liquidité.

Mais au-delà de l’incompétence ou de la négligence, la taille colossale des fonds levés, sans justification économique solide ni transparence, pourrait masquer un risque encore plus grave : celui d’un mécanisme de blanchiment d’argent dissimulé sous couvert d’opérations de marché.

Dans un contexte où :

  • L’origine des fonds investis n’est pas clairement documentée,
  • Les contrôles anti-blanchiment semblent absents ou inefficaces,
  • Et les parties prenantes (dont les CAC de la TSI) n’ont pas rempli leurs obligations d’alerte,

… le doute est permis. Il est légitime de se demander si cette opération ne s’inscrit pas dans un schéma de recyclage de capitaux douteux, utilisant une société malade comme écran, dans l’indifférence générale.

Une enquête financière approfondie s’impose donc, non seulement sur la structure d’ALMAJED SANTÉ, mais également sur les flux entrants et sortants de la TSI liés à ce placement, ainsi que sur l’identité réelle des bénéficiaires économiques de cette transaction.

Où étaient les Commissaires aux Comptes de la TSI ?

Au-delà des défaillances internes de gouvernance, une question majeure subsiste : quel a été le rôle des commissaires aux comptes de la TSI dans la validation et le suivi de ce placement à haut risque?

Les CAC ont pour mission de certifier la régularité et la sincérité des états financiers, mais aussi de veiller à la qualité des procédures de contrôle interne, en particulier dans une société d’intermédiation financière exposée à des opérations sensibles. Dans ce cas précis, plusieurs interrogations légitimes se posent :

  • Ont-ils été informés en temps réel de l’opération d’investissement dans ALMAJED SANTÉ, et ont-ils demandé les diligences préalables adéquates ?
  • Ont-ils émis des réserves ou des alertes sur le caractère risqué de cette opération, notamment au regard de la situation financière de la société cible ?
  • Ont-ils examiné et validé les procédures de gestion du risque et de conformité internes à la TSI, qui ont conduit à un tel engagement ?
  • Enfin, ont-ils alerté le conseil d’administration ou le CMF, conformément à leur devoir de signalement en cas de risque significatif pour la continuité d’exploitation ou la régularité des opérations ?

Le silence apparent des commissaires aux comptes face à un placement aussi disproportionné, réalisé dans une entité aussi fragile et opaque, interpelle directement leur responsabilité professionnelle. Leur inertie – ou leur absence d’opposition explicite – questionne la robustesse du système de contrôle externe et soulève un enjeu de crédibilité du métier d’audit légal dans le secteur financier tunisien.

Un système à revoir ?

Cette affaire soulève une série de questions critiques :

  • Où sont passées les diligences préalables ?
  • Le CMF a-t-il été informé de ces placements ?
  • Quels mécanismes de contrôle internes à la TSI ont validé une telle exposition ?
  • Pourquoi aucune alerte n’a été déclenchée dès le non-respect des obligations de publication?

Au-delà de la responsabilité évidente de la société ALMAJED SANTÉ, c’est toute la chaîne de décision et de contrôle qui mérite un audit immédiat.

Une affaire symptomatique

L’affaire TSI – ALMAJED SANTÉ est emblématique d’un laxisme latent dans certaines pratiques financières. Quand la recherche du rendement prime sur la prudence, quand les billets de trésorerie deviennent des produits toxiques déguisés, c’est la confiance dans tout le marché qui vacille.

Et maintenant ?

Le silence n’est plus permis. Il est urgent que les autorités de régulation, à commencer par le CMF et la BCT, prennent position. Et que la lumière soit faite, point par point, sur un montage financier dont les conséquences pourraient s’avérer dévastatrices pour les investisseurs… et pour la réputation du secteur financier tunisien.

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