TUNIS – UNIVERSNEWS Le projet La protection sociale des pêcheurs artisans en Tunisie : vers une meilleure couverture sociale est l’objet d’un atelier de lancement organisé sous l’égide de Malek Ezzahi, ministre des Affaires Sociales et de Abdelmonem Belaâti, ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.
La FAO et le Centre des Recherches et d’Etudes Sociales (CRES) relevant du Ministère des Affaires Sociales collaborent étroitement dans le cadre de ce projet.
Ce projet financé par l’Agence norvégienne de coopération au développement (NORAD), s’inscrit dans un projet international plus large, relatif à l’utilisation responsable des ressources de la pêche et de l’aquaculture pour le développement durable. La composante 4, consacrée à la protection sociale pour la pêche des pêcheurs artisans et l’aquaculture est mise en œuvre en Tunisie, mais aussi en Colombie et au Paraguay.
Dans son rapport sur la protection sociale et la pêcherie artisanale intitulé « Rapport sur la protection sociale et les pêcheries artisanales dans la région de la Méditerranée », la CGPM-FAO estime le nombre de pêcheurs artisans en Tunisie à près de 36 000.
Dans son allocution, Philippe Ankers, Coordinateur de la FAO en Afrique du Nord et Représentant pour la Tunisie a souligné la diversité de la pêche dite artisanale en Tunisie et son importance sur le plan économique et social. « Ce secteur met en valeur les ressources locales, conserve des techniques ancestrales de pêche qui font partie du patrimoine culturel tunisien, contribue de façon notable aux exportations agricoles en Tunisie, mais surtout, génère des revenus pour plus de 90% des pêcheurs dans le pays. »
De son côté, Maha Mezrioui, Directrice Générale du CRES a abordé la question de la résilience des travailleurs de la pêche en leur garantissant l’accès à une protection sociale adéquate et affirmé l’engagement du ministère des affaires sociales à améliorer l’accès à la protection sociale pour toutes et tous, y compris celles et ceux travaillant de manière informelle.
Elle a précisé que le ministère a inscrit parmi ses priorités dans les plans de développement, la réforme des programmes d’assistance sociale destinée aux catégories pauvres et vulnérables, ainsi que la révision des régimes de sécurité sociale pour plus d’équité.
L’atelier a présenté les résultats d’une étude exploratoire qui a pour objectif d’élaborer un diagnostic permettant d’identifier les défis auxquels les pêcheurs artisans font face en relation avec la protection sociale.