
• Un risque latent majeur menace sérieusement l’équuilibre financier de la Banque
• Un hoc de cette ampleur sur une banque systèmique comme la BH Bank pourrait avoir des effets de contagion graves
Le scandale BEN ROMDHANE : une bombe à retardement de 450,7 millions de dinars!!
• Près de 80% de cet encours, soit environ 360 milliards, n’ont pas encore été provisionnés???
TUNIS – UNIVERSNEWS – Alors que la BH BANK affiche au premier trimestre 2025 des indicateurs financiers globalement en progression, une ombre sérieuse plane sur ses perspectives.
Selon les indicateurs publiés, le Produit Net Bancaire (PNB) a connu une hausse de 2,0% atteignant 169,5 millions de dinars contre 166,2 millions une année auparavant. Les dépôts de la clientèle ont bondi de 9,9%, totalisant 9 520 millions de dinars, et les emprunts et ressources spéciales ont explosé de 19,6%, un dynamisme qui pourrait à première vue rassurer le marché.!?!!
Le dossier explosif BEN ROMDHANE
Cependant, derrière ces chiffres flatteurs, un risque latent majeur menace sérieusement l’équilibre financier de la banque : le dossier explosif BEN ROMDHANE.
L’affaire BEN ROMDHANE, comme indiqué dans les articles précédents d’UNIVERS NEWS, expose la BH BANK à un risque latent d’envergure, représentant 450,7 milliards d’encours.
Ce qui est encore plus inquiétant : près de 80% de cet encours, soit environ 360 milliards de dinars, n’a pas encore été provisionné.
Il faut rappeler que cette créance a été classée en catégorie 2 à la fin de l’année 2024 et provisionnée seulement à hauteur de 20% dans les comptes de 2024, à la suite de la ‘’polémique’’ déclenchée par les commissaires aux comptes (CAC) sur la sous-évaluation manifeste du risque encouru.
La banque devra impérativement constater et provisionner les 80% restants
La banque devra impérativement constater et provisionner les 80% restants dans ses comptes de 2025, ce qui risque d’anéantir ses résultats annuels et de mettre une forte pression sur ses fonds propres.
Le non-provisionnement complet jusqu’à ce jour de cette exposition critique soulève de graves interrogations sur la gestion des risques et la sincérité de l’information financière communiquée aux actionnaires et au public.
🚨 Si ces provisions sont bel et bien constatées en 2025, cela pourrait entraîner un effet domino : perte nette record, érosion des capitaux propres, pression réglementaire accrue, et surtout, une perte de confiance durable dans l’institution.
Dans un secteur bancaire tunisien déjà fragilisé, un choc de cette ampleur sur une banque systémique comme la BH BANK pourrait avoir des effets de contagion graves. Les autorités de supervision, les agences de notation et le marché seront sans doute très attentifs aux décisions stratégiques qui seront prises d’ici là, ainsi qu’à la capacité de la banque à restaurer sa solidité financière avant que la tempête n’éclate.