Inédit: Un colloque sur la vente des dattes… «dans la jurisprudence islamique»!!!

Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – À l’ère de l’intelligence artificielle, un colloque sur les dattes et leur vente, d’un point de vue jurisprudentiel religieux, est organisé par la Direction régionale des affaires religieuses de Kébili. Ce colloque examine l’analyse et l’interdiction de questions telles que la possibilité d’interdire le dépôt, le khors (l’estimation des dattes à l’aide de balances suspendues à la cime des palmiers) ou le khums des travailleurs, sous le titre « Jurisprudence des transactions pendant la saison des dattes ». Commentant ce scandale, l’écrivain et activiste politique Anas Chebbi a estimé qu’il n’était pas improbable que le reste des sections régionales affiliées au ministère des Affaires religieuses suivent le même exemple, de sorte qu’à Sfax on retrouve la jurisprudence pour les olives et celle pour les poissons, et à Nabeul la jurisprudence de la harissa, à la fois, avec ce qui est permis et ce qui est interdit, et à Ain Draham la jurisprudence pour les sangliers, de la chasse et de la vente… et par conséquent, ce ministère exercera, par la suite une influence obscène, choquante et ignorante sur tous les aspects de la vie.

Il estime que la Tunisie paie aujourd’hui le prix des manigances de Noureddine Khademi lorsqu’il était ministre des Affaires religieuses. Ce dernier a « élaboré » une nouvelle loi organique pour le ministère, prévoyant notamment la création de 24 délégations régionales aux affaires religieuses.

Cela constitue un précédent, car il ne présente aucun avantage particulier, surtout que le rôle des sections régionales du ministère des Affaires religieuses se limite à gérer des mosquées et des salles de prière fréquentées uniquement par les citoyens pendant les heures de prière, en nombre ne dépassant pas, parfois, les doigts d’une main. Cependant, leur coût est élevé pour les fonds publics et il aurait été plus judicieux de l’investir dans les écoles.

Ce qui est certain, aujourd’hui, c’est que le but de ces sections régionales est d’interférer dans toutes les activités économiques, éducatives et culturelles dans le but de changer leur caractère et de les mettre sous leur coupe. Pareilles manifestations ne peuvent pas être organisées, sans le consentement de la tutelle et il est anormal que, dans un Etat de droit et des institutions, on puisse agir ou penser de la sorte. Et, la question qui se pose : Jusqu’à quand va-t-on endurer de voir le pays accepter pareils dérapages qui n’ont qu’un seul but… celui de faire revenir le pays à l’ère de l’obscurantisme !!!

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