Tawfik BOURGOU
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Avec la proposition des deux députés, tous les illégaux, criminels ou pas, de toute l’Afrique subsaharienne peuvent désormais venir envahir le pays
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Il s’avère clair que la classe politique tunisienne, ou tout ce qui tient lieu de pseudo classe politique constitue le principal agent de la destruction du pays depuis 2011
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Les deux députées entreprennent de creuser une brèche dans ce qui est le dernier rempart de défense de la nation
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La présence des clandestins subsahariens est déjà source de criminalité, de destruction, de guérilla urbaine comme à El Amra
TUNIS – UNIVERSNEWS Alors que le pays se débat face à une invasion de son territoire, alors qu’il est l’objet d’une pression internationale de la part des voisins (faux amis et faux frères), de la part de l’Union Européenne qui veut faire de la Tunisie le dépotoir de toutes les immigrations africaines, surtout celles qui ne passent pas par le territoire national, alors que le population se débat toute seule contre un fléau qui menace l’intégrité de la société, alors que les autorités n’ont même pas daigné faire la lumière en toute transparence sur l’accord signé avec l’Italie, voilà que deux députés ne trouvent rien de mieux à faire que de proposer l’embauche des subsahariens clandestins dans la manutention (Al mounawala).
Une proposition ahurissante quand un pays voit partir ses enfants et surtout quand un pays est l’objet d’une invasion.
Mesdames, c’est une colonisation car il s’agit d’un déplacement organisé d’une masse de quelques centaines de milliers de personnes. Si vous souhaitez, nous pouvons vous fournir toutes les analyses et tous les documents, et même des photos satellite !
Les deux députés précisent même que l’embauche des illégaux pouvait durer 20 ans et ensuite ils devraient retourner chez eux !
On atteint des sommets d’inconséquence et d’incompétence. Cela ne nous étonne qu’à peine, puisqu’en catimini, a été adopté un texte ouvrant le droit à la sécurité sociale à n’importe quelle personne qui n’a qu’à se rendre au HCR pour sortir avec un bout de papier qui lui permet de faire ce qu’elle veut en Tunisie.
Cette personne peut choisir le nom et le prénom qu’elle veut, elle peut s’appeler Mozart ou Einstein, elle peut s’attribuer la nationalité qu’elle souhaite, personne ne peut lui opposer quoi que ce soit, le HCR lui accordera le document sur la foi de ce qu’elle déclare.
Avec ce document, sans aucun contrôle la personne a une couverture maladie au moment où les enfants du pays ne trouvent même pas des médicaments, et au moment où l’industrie pharmaceutique du pays risque tout simplement de mettre la clé sous la porte intégralement.
Avec la proposition des deux députés, tous les illégaux, criminels ou pas avec ou sans nationalités, de toute l’Afrique subsaharienne peuvent désormais venir envahir le pays en se faisant offrir le gite, le couvert, la santé, le travail en lieu et place de la population tunisienne.
Autrement dit, par cette proposition incongrue, dangereuse, inutile, deux députés consentent à l’occupation et à la colonisation du pays. Un comble. Dans tout autre pays qui se respecte, elles auraient été démissionnées sine die.
Peut-on alors reprocher quoi que ce soit aux fausses ONG, aux fausses associations quand les députés supposés protéger le pays consentent à sa colonisation ?
Il s’avère clair que la classe politique tunisienne, ou tout ce qui tient lieu de pseudo classe politique constitue le principal agent de la destruction du pays depuis 2011 à ce jour.
Avec cette proposition, désormais le choix est simple. Il y a d’une part les patriotes contre la « normalisation du tawtine » et les autres ceux qui veulent collaborer avec le « tawtine ». Les prochaines échéances électorales se joueront donc contre la disparition de la Tunisie ou pour la défense de la nation tunisienne. Entre les deux postures, il n’y aura pas de nuances.
Nous l’avons dit et nous le répétons, si la population tunisienne ne résiste pas à cette invasion en exigeant la fin du laxisme et de la nonchalance, y compris de la part de la «classe politique», le pays disparaitra à court terme. Il est déjà plausible d’envisager un plan de déstabilisation sociale du pays à travers une invasion migratoire dans laquelle se sont enrôlés des membres des milices shebabs somaliens, des Soudanais liés à la mouvance islamiste, des membres en lien avec la rébellion de l’Azawad et même Boko Haram.
Voilà soudain que deux députés entreprennent de creuser une brèche dans ce qui est le dernier rempart de défense de la nation qui se résume en quatre points : ni maintien, ni intégration, ni naturalisation, ni remplacement. Tous les clandestins doivent repartir chez eux, leur maintien est une menace sécuritaire majeure, leur seule présence est une possibilité de guerre sur le sol tunisien à court terme.
Depuis deux ans, nous réclamons la fermeture des frontières terrestres, la fin de la libre circulation des personnes sans titre ni droit d’être en Tunisie, nous avons réclamé en vain, la mise en place de visas. Le pouvoir semble sourd aux demandes de la population. Il serait d’ailleurs avisé d’écouter sa population, car désormais un piège majeur est en train de se fermer sur le pays.
Les dernières accusations de collusion avec la Russie exprimées par les Italiens et les Américains contre la Tunisie prennent appui sur les clandestins subsahariens pour inclure la Tunisie dans un bras de fer planétaire entre l’occident et la Russie.
La présence des clandestins subsahariens est déjà source de criminalités, de destruction, de guérilla urbaine comme à El Amra. Des pans entiers du territoire risquent d’échapper au contrôle de l’Etat, au milieu de ce chaos, deux députées ne trouvent rien d’autre à proposer que de consentir à la colonisation du pays.
Non mesdames, ce sera en passant sur nos corps que de consentir à ce que vous proposez. Nous l’avons dit et répété, tôt ou tard, le pouvoir y viendra d’ailleurs, la solution est désormais militaire. Faute de quoi la population finira par agir par elle-même.
L’exaspération est à son comble, le pays a été démoli, son image est à terre, pendant ce temps la classe politique oscille entre des propositions coupables ou la nonchalance totale comme si le problème concernait un autre pays. Le pouvoir en place serait d’ailleurs avisé de prendre ce problème au sérieux, car il est le moyen, d’ores et déjà utilisé par des puissances étrangères pour modifier la structure du pouvoir en Tunisie. Le pire est que certains l’affirment ouvertement, et ne s’en cachent même pas. Il est étonnant que les deux représentantes du peuple ne soient pas au courant de ce qui se trame autour de la Tunisie. Il suffit de consulter la presse mondiale.
Ce qui arrive est une honte pour toute la classe politique, certainement la pire classe politique depuis 1881, protectorat compris.
T.B.
Politologue