TUNIS – UNIVERSNEWS –Le secteur de la santé a besoin de solutions radicales et non de rafistolage, et cela semble que les dirigeants politiques, que ce soit ceux de l’après-14 janvier 2011, ou les actuels ne semblent pas accorder, quoi qu’on puisse dire pour nous convaincre du contraire, qu’il bénéficie du minimum d’intérêt.
Hôpitaux en situation catastrophique, établissements hospitaliers en délabrement, manque de matériel flagrant, insuffisance de lit pour les malades, ainsi que de cadre médical et paramédical, et, pour boucler la boucle, une pénurie de plus de 340 médicaments qui perdure… et on ne sait pas jusqu’à quand elle va durer !!!
Il ne faut pas oublier le destin douloureux du jeune médecin Mounir tombé dans la cage d’ascenseur de l’hôpital de Jendouba, pour se rendre compte de l’ampleur de cess dégâts.
Mais, voilà que le ministre de la santé, Ali Mrabet, qui annonce –et ce qui est risible- lors de sa visite à la pharmacie centrale de Tunisie (PCT), l’impératif d’accroitre le rythme d’approvisionnement et d’assurer une réserve stratégique de médicaments. Pourtant, pour ne pas parler dans le vide, Mrabet qui a pris connaissance de l’application du programme annuel d’approvisionnement en médicaments et en matériel médical, aurait dû présenter, en tant que premier maître à bord, des solutions et non, seulement, faire le constat des lieux qui est connu de tous.
Lors de sa visite à Mahdia, le même jour, Ali Mrabet, a souligné que son département a commencé l’exécution du plan stratégique pour la restructuration du système de gestion des médicaments en Tunisie et lutter contre la pénurie enregistrée au niveau de certains médicaments. Mais, il doit savoir qu’on ne peut pas rationaliser la gestion de quelque chose qui n’existe pas. Il n’a qu’à voir que, depuis quelques temps, les hôpitaux ne peuvent plus livrer des médicaments aux patients, pour se rendre compte de l’ampleur des dégâts.
Mrabet a ajouté, que l’objectif est de conserver un stock stratégique de médicaments et de matériel médical notamment les médicaments vitaux et de maladies chroniques.
Soyons donc réalistes… et regardons la réalité en face, parce qu’il y va du bien le plus précieux qui est la santé et la vie des citoyens… Et, on ne sait pas jusqu’à quand va durer cette indifférence ???
F.S.