Tawfik BOURGOU
- La Tunisie sera le dépotoir de toutes les immigrations clandestines subsahariennes vers l’Europe, toutes sans exception aucune
- Marzouki et les islamistes avaient démarré le bradage du pays en 2011, avec la levée des visas et l’envoi de djihadistes, Mehdi Jomâa et Youssef Chahed ont continué
- L’accord est une colonisation pure et simple du pays et ne doit pas être appliqué, quoi qu’il en coûte
TUNIS – UNIVERSNEWS – Nous remercions la Présidence du Conseil Italien d’avoir rendu possible la lecture de l’accord avec la Tunisie qui consiste disons-le sans ambages, à l’implantation d’un peuple multinational subsaharien en Tunisie.
Il suffit qu’une barcasse croise au large, dans les eaux internationales pour que celle-ci, automatiquement se doit de décharger sa cargaison humaine en Tunisie. Elle pourrait partir de Benghazi, de Marsa Matrouh, d’Alexandrie ou de Zarzis, peu importe d’où elle viendrait, sa cargaison finale finira en Tunisie, lâchée dans la nature à proximité des champs de blé comme ces derniers jours.
Pour cela la Tunisie peut espérer obtenir 197,5 millions d’euros, soit 16 euros et 30 centimes d’euros par tête de tunisien pour que chaque tunisien actuel et du futur accepte l’occupation de la terre de ses ancêtres.
C’est le prix offert pour effacer notre histoire, démolir la vie du quotidien par la criminalité et l’insécurité comme nous le voyons à Agareb chaque nuit, nous effacer de l’avenir, car la Tunisie sera le dépotoir de toutes les immigrations clandestines subsahariennes vers l’Europe, toutes sans exception aucune, il suffit que celles-ci passent au large de la Tunisie ou à travers son territoire.
16 euros et 30 centimes d’euros c’est le prix d’une pizza, certainement sans les olives. Comme à Sfax et à El Amra, les oliveraies de Monastir sont sous occupation subsaharienne, bientôt les Tunisiens devraient se passer d’olives.
Peut-on vendre son pays pour 197 millions d’euros, hypothéquer l’avenir, gommer le passé et rendre invivable le présent des Tunisiens pour une poignée d’euros ? Non, assurément.
Déjà les « moufassirines » commencent à nous chanter la chanson préférée de ceux qui veulent se dédouaner de cette honte, la fameuse « Ghalltouh ».
Evidement ; un accord de ce niveau ne se rédige pas au coin d’une table dans le bistrot du coin. Ce sont des échanges de plusieurs semaines, des versions de la version finale, chaque mot est pesé, les traductions doivent être équivalentes, etc. On ne peut pas nous opposer l’argument d la tromperie (ghalltouh), j’ai enseigné cela pendant 20 ans.
Le Chef de l’Etat a été parfaitement au courant de l’ensemble des tenants et des aboutissements de cet accord. Marzouki et les islamistes avaient démarré le bradage du pays en 2011, avec la levée des visas et l’envoi de djihadistes, Mehdi Jomâa et Youssef Chahed ont continué. Cet accord enterre la Tunisie si on ne prend pas garde et qu’on n’obtient pas son abrogation.
Une pizza sans garniture par tête d’habitant, voilà ce que vaut aux yeux de l’UE et de ceux qui ont signé. Voilà ce que vaut l’histoire nationale tunisienne, voilà ce que vaut le pays des générations futures auxquels on va imposer un autre peuple qui vient de l’ensemble de l’Afrique subsaharienne avec laquelle nous n’avons aucune frontière commune, aucune histoire commune, presque aucune relation économique, ni avenir commun, ni affinités.
Depuis trois ans, nous exhortons l’autorité en place à éviter à la Tunisie l’irrémédiable catastrophe qui, sur l’échelle des catastrophes, serait pire que celle connue aux dernières années de la monarchie déliquescente avant la colonisation de 1881.
Un accord de ce niveau aurait dû être exposé à la population, aurait dû être discuté par une assemblée, il aurait dû être soumis au référendum.
L’accord est une colonisation pure et simple du pays et ne doit pas être appliqué, quoi qu’il en coûte. Il doit être combattu.
Néanmoins, pour avoir engagé la Tunisie dans un tel accord, il convient maintenant que le Président de la République daigne expliquait le diktat que comporte cet accord. Refuser ce diktat est déjà une évidence, on ne peut douter de la détermination de beaucoup à éviter à la Tunisie une nouvelle colonisation.
Ceci bien sûr ne s’adresse pas à la cinquième colonne, qui des mois durant, se prenant pour des Martin Luther King de pacotille sur les réseaux dits sociaux, ont abreuvé les Tunisiens d’accusations de racisme depuis leurs chics quartiers et leur posture condescendante. Ils devraient être mis devant leurs mots à l’aune de cet accord qui les touche maintenant directement et définitivement.
Un autre choix était, est toujours possible. Nous l’avons indiqué à maintes reprises. Il se résume en quelques points qui pourraient-être mis en œuvre en 24 à 48 heures guère plus.
- La Tunisie en tant qu’Etat souverain n’a pas à être payée pour garder ses propres frontières. C’est la condition de base de la souveraineté dont se gargarisent certains si souvent. Nous avons à maintes reprises exhorté les autorités à fermer les frontières et à élever l’alerte au niveau de l’état de guerre le long de la ligne frontalière de la pointe la plus extrême au nord, jusqu’au point extrême de la frontière avec la Libye. Ce faisant, il fallait, il faut toujours, placer tout le système frontalier sous l’autorité du commandement militaire, y compris les corps de sécurité agissant le long de la bande frontalière. L’état de guerre aurait crée une situation de crise internationale, cela aurait amené les autre Etats à faire de même et cela aurait bloqué les immigrations invasives. Cette action est un acte souverain. Cela aurait bloqué les venues massives et cela aurait imposé qu’on respecte la Tunisie. Pour cela, la Tunisie n’a pas besoin de la petite monnaie italienne, ni d’une ONG autrichienne.
- L’autorité suprême se devait de rétablir un système de visas dur pour tout le bassin subsaharien. Elle se devait d’abroger de facto les accords de libre-circulation des personnes. Il fallait aussi arrêter les lignes aériennes avec l’espace subsaharien, en l’absence d’un système de visa, leur maintien équivaut à un charter de clandestins par vol. Pour cela la Tunisie n’avait pas besoin de l’argent italien, ni européen.
- Il y a trois ans nous avons évoqué le rôle des Etats voisins dans la submersion de la Tunisie par des clandestins subsahariens. Au bout d’un nombre incalculables de réunions, la Tunisie devait presque s’excuser de la non-loyauté et des méfaits de ses voisins. Un comble. Nous le disons et répétons l’Algérie et la Libye jouent notre submersion.
- Nous avions indiqué qu’il fallait poser la question de la responsabilité de ceux qui poussent leurs populations à venir nous coloniser. En lieu et place, on quémande auprès de ces pays des coopérations économiques qui ne viendront jamais. Il fallait aller devant le Conseil de Sécurité des Nations Unis et mettre les Etats devant leurs responsabilités. La Tunisie n’a pas à recevoir l’exponentielle démographie subsaharienne ni à trouver des solutions aux pauvres. Leurs pays regorgent de richesses.
- Il y a deux ans, dans un article, dans ce même journal UNIVERSNEWS, nous soulignons la nécessité de reprendre en main la politique de l’immigration en Tunisie (nous refusons de parler d’asile, car tous les illégaux viennent de pays «safe»). Cela signifie qu’on convoque le représentant du HCR et qu’on mette un terme à son action en Tunisie, qu’on arrête de déléguer l’immigration clandestine à l’ONG CTR, créée par un ex-employé du HCR, selon un flagrant et coupable conflit d’intérêts. Il en va de même de toutes les associations étrangères coupables d’importer des populations entières en Tunisie avec la volonté de remplacer tout un peuple à terme. Avions-nous besoin de Madame Meloni pour ça ? Assurément non. Ce sont des actes d’autorité.
- Nous avions demandé d’ériger en crimes contre la sureté de l’Etat, admissibles devant les tribunaux militaires, toute importation de populations étrangères, aide, hébergement, emploi, aide au franchissement illégal des frontières, aide à l’immigration vers l’Europe. Cela devait englober les fonctionnaires, les employés des entreprises publiques, qui ouvertement transportaient des illégaux subsahariens. Avions-nous besoin des italiens pour ça ? Absolument pas.
- Enfin, nous avions demandé comme beaucoup d’autres, qu’une nouvelle loi sur la provenance de fonds passant par les banques et la poste tunisiennes en direction de personnes qui venaient les recevoir exhibant des papiers d’identité, donc de nationalité, alors que les personnes circulent sans documents.
La somme accordée par l’Italie est inutile, serait-elle des milliards. C’est l’argent de la honte et de la mendicité, de la sujétion aux mafias de l‘immigration clandestine, de la prostitution, indigne d’un Etat héritier d’une civilisation de 3000 ans.
Il suffit à la Tunisie des économies de moyens pour dégager des fonds pour s’acheter elle-même ses navires de guerre. N’avons-nous pas payé nous-mêmes nos quatre plus grandes unités navales? Oui, sans l’aide de personne.
Nous n’avons pas besoin d’autant de ministres qui coûtent cher pour une efficacité nulle, certains organisent des matchs de football pour des illégaux subsahariens et oublient de se conformer à la législation sur le dopage, ajoutant à la mendicité l’opprobre de défiler sans drapeau aux Jeux Olympiques. Les coûts ostentatoires du pouvoir pourraient suffire à dégager les 197 millions d’aumône.
Mais l’urgence sera d’obtenir la fin de cet accord et la fin de l’occupation du pays. Cela viendra, c’est inéluctable.