
Tunis, UNIVERSNEWS (Energie) – La production nationale d’électricité a enregistré, à fin mai 2025, une quasi-stabilité pour se situer à 7065 GWh (y compris autoproduction renouvelable), contre 7039 GWh à fin mai 2024. La production destinée au marché local a enregistré une baisse de 2%. Ainsi, les achats d’électricité principalement de l’Algérie ont couvert 11% des besoins du marché local à fin mai 2025, selon le bulletin sur « la Conjoncture énergétique » publié, le 17 juillet, par le ministère de l’industrie, des mines et de l’énergie.
La STEG conserve toujours la part du lion dans la production électrique avec 95% de la production nationale à fin mai 2025. L’électricité produite à partir de gaz naturel a enregistré une quasi-stabilité. La production d’électricité à partir des énergies renouvelables s’est située à 6%.
Par ailleurs, environ 350 MW de toitures photovoltaïques ont été installées à fin 2024 dans le secteur résidentiel et 323 autorisations ont été octroyées pour une puissance totale de 50 MW sur la moyenne et la haute tension dans les secteurs industriel, tertiaire et agriculture.
La pointe a enregistré une hausse de 5% pour se situer à 3211 MW à fin mai 2025 contre 3073 MW à fin mai 2024. Les ventes d’électricité ont enregistré une quasi-stabilité entre fin mai 2024 et fin mai 2025. Les ventes des clients de la haute tension ont enregistré une augmentation de 26%, celles des clients de la moyenne tension ont enregistré, par contre, une baisse de 2%. A noter que les ventes basse tension sont destinées, majoritairement, au secteur résidentiel (près de 75% en moyenne). Les industriels restent les plus grands consommateurs d’électricité avec 61% de la totalité de la demande des clients HT&MT à fin mai 2025.
La majorité des secteurs ont enregistré une hausse des ventes principalement les ventes des industries du papier et de l’édition (+13%) , des matériaux de construction (+10%) et les industries extractives (+6%) contre une baisse du pompage agricole (-13%), des industries du textile et de l’habillement (-3%) et celles métallurgiques de base (-1%);