TUNIS – UNIVERSNEWS (MONDE) – Les États-Unis ont opposé aujourd’hui, mercredi, leur veto à la dernière résolution sur Gaza au Conseil de sécurité de l’ONU à New York, qui exigeait un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent ainsi que la libération de tous les otages et un accès humanitaire complet pour les civils.
Le texte de la résolution présenté par les 10 membres non-permanents du Conseil de sécurité a reçu 14 votes pour et un vote contre (Etats-Unis). Les Etats-Unis étant membre permanent du Conseil avec droit de veto, le projet de résolution a donc été rejeté.
Le Représentant suppléant des États-Unis auprès des Nations Unies, Robert Wood, a expliqué la position de son pays. Il a déclaré que les Etats-Unis ont travaillé pendant des semaines pour éviter ce résultat.
« Nous avons clairement indiqué tout au long des négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne libérerait pas les otages », a-t-il dit. « Cette résolution a abandonné cette nécessité. Pour cette raison, les Etats-Unis ne pouvaient pas la soutenir ».
La résolution aurait envoyé un message dangereux au Hamas, lui faisant comprendre qu’il n’était pas nécessaire de revenir à la table des négociations, a-t-il ajouté.
Majed Bamya, Observateur permanent adjoint de l’État de Palestine, a réagi en déclarant qu’il n’y avait « aucun droit » à massacrer des civils, à les affamer, à les déplacer de force.
« C’est ce que fait Israël à Gaza. Ce sont ses objectifs de guerre. C’est ce que l’absence de cessez-le-feu lui permet de continuer à faire », a-t-il déclaré.
Il a noté que l’assaut israélien « à grande échelle » contre le peuple palestinien et la terre palestinienne concerne « tout, sauf les otages ». Selon lui, un cessez-le-feu permettrait de sauver des vies – toutes les vies.
L’Ambassadeur israélien Danny Danon a remercié le Conseil pour le rejet du projet de résolution qui aurait exigé le retour des otages et la fin de la guerre à Gaza
C‘est la 46ème fois que les Etats-Unis apposent leur véto, dans le conflit arabo-sioniste et ils montrent, si besoin est, que Washington demeure un soutien inconditionnel de l’entité sioniste.