
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – La Maison Blanche était en effervescence, ce matin, après les frappes décidées contre ce qui sont considérés comme les sites iraniens d’enrichissement d’uranium, avec un entêtement certain, alors que l’objectif est de rabattre le caquet de la République islamique. Entouré du vice-président JD Vance, du secrétaire à la Défense Pete Hegseth et du secrétaire d’État Marco Rubio, Trump a déclaré dans son discours que les futures attaques seraient « bien plus importantes » à moins que l’Iran ne parvienne à une solution diplomatique. « N’oubliez pas qu’il reste encore de nombreuses cibles », a-t-il déclaré. Il a également menacé de renforcer considérablement les attaques futures de l’Iran si la paix n’était pas conclue.
Le leader démocrate américain Hakeem Jeffries a déclaré que Trump risquait d’« entraîner les États-Unis dans une guerre potentiellement désastreuse au Moyen-Orient », tandis que d’autres l’ont accusé de contourner le Congrès pour lancer une nouvelle guerre.
Le sénateur indépendant Bernie Sanders a qualifié les frappes américaines de « manifestement inconstitutionnelles », car le président n’a pas le pouvoir exclusif de déclarer officiellement la guerre à un autre pays. Seul le Congrès, composé des législateurs élus à la Chambre des représentants et au Sénat, peut le faire.
Trump avait, pourtant, déclaré qu’il s’opposait à ce que l’Iran possède l’arme nucléaire. Israël est largement soupçonné d’en posséder, bien qu’il ne le confirme ni ne le nie. En mars dernier, le directeur du renseignement national américain, Tulsi Gabbard, a déclaré que si l’Iran avait augmenté ses stocks d’uranium à des niveaux sans précédent, il ne construisait pas d’arme nucléaire -une évaluation que Trump a récemment qualifiée d’« erronée ».
Pendant sa campagne électorale, Trump avait critiqué les administrations américaines précédentes pour s’être engagées dans des « guerres stupides et sans fin » au Moyen-Orient, et il avait promis de maintenir les États-Unis à l’écart des conflits étrangers.