TUNIS – UNIVERSNEWS Près de 490 zones humides méditerranéennes fortement menacées par le changement climatique et la perte des milieux naturels futurs ne sont toujours pas protégées, dont 32 sont d’importance internationale pour les oiseaux d’eau et sont situées principalement en Turquie, en Espagne et dans certains pays du Maghreb comme la Tunisie.
Ces résultats ont été publiés dans la revue scientifique britannique “Biological Conservation” et coordonnés par l’Institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes “La Tour du Valat” et le Centre d’Ecologie et des Sciences de la Conservation (CESCO – Muséum national d’Histoire naturelle, CNRS, Sorbonne Université).
Dans ces zones humides méditerranéennes non protégées, ” les communautés d’oiseaux d’eau pourraient avoir d’importantes difficultés d’adaptation au réchauffement climatique d’ici 2100 “, préviennent les scientifiques ayant mené cette étude.
Par conséquent, souligne la même source, il faut renforcer d’”urgence” la préservation des zones humides méditerranéennes, notamment dans les pays du Maghreb et du Proche-Orient et tenir compte d’autres facteurs de déclin de la biodiversité que le changement climatique.
Il est également, crucial d’identifier les sites à protéger pour maximiser les efforts de conservation, notamment, les zones humides du bassin méditerranéen qui sont à la fois fortement menacées par les activités humaines et essentielles pour la conservation des oiseaux migrateurs, insiste l’étude.
Cette étude s’inscrit dans l’objectif de l’accord de Kunming-Montréal adopté en décembre dernier dont l’objectif est d’”arrêter et inverser le déclin de la biodiversité en protégeant 30% de la surface du globe d’ici 2030 “.