TUNIS – UNIVERSNEWS – Après avoir, pratiquement, achevé son plan d’extermination qui a coûté la vie à pas moins de 13 mille Palestiniens, en totalité des civils, des femmes, des enfants et des vieillards impuissants, le gouvernement de l’entité sioniste a approuvé tôt mercredi 22 novembre l’accord prévoyant la libération de 50 otages aux mains du Hamas en échange de la libération de 150 prisonniers palestiniens et d’une trêve de quatre jours dans la bande de Gaza, premier signe tangible de répit après des semaines de guerre.
« Le gouvernement a approuvé les grandes lignes de la première étape d’un accord selon lequel au moins 50 personnes enlevées seront libérées pendant quatre jours au cours desquels il y aura une accalmie dans les combats », selon un communiqué en hébreu du gouvernement israélien. Le Hamas a salué un accord de «trêve humanitaire», précisant que les «dispositions de cet accord ont été formulées conformément à la vision de la résistance».
Après les déclarations du gouvernement israélien et du Hamas, les autorités du Qatar, émirat du Golfe au centre des pourparlers de trêve, ont confirmé un accord pour une «pause humanitaire» dans la bande de Gaza. « Le début de cette pause sera annoncé dans les prochaines 24 heures et durera quatre jours, avec possibilité de prolongation», a déclaré sur X le ministère qatari des Affaires étrangères, se félicitant du «succès» de sa médiation conjointe avec l’Égypte et les États-Unis.
Les États-Unis s’attendaient à ce que « plus de 50 » otages soient libérés par le Hamas à Gaza à la faveur d’un accord de trêve annoncé avec Israël, a indiqué un haut responsable de la Maison-Blanche, précisant que trois ressortissantes américaines faisaient partie des otages devant être libérés. Le président américain Joe Biden s’est déclaré « extraordinairement satisfait » par l’accord.
Un premier échange de 10 otages contre 30 prisonniers seront libérés dès jeudi » et que cette «trêve peut être prolongée». Après 50 otages, «la libération de 10 otages supplémentaires conduira à une journée supplémentaire de pause » dans les combats, a indiqué le gouvernement israélien.
Mais, le hic est que cet accord de trêve ne signifie pas la fin de la guerre dans la bande de Gaza, avait prévenu mardi soir le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, disant souhaiter une reprise à « pleine force » des opérations après la trêve afin de «défaire» le Hamas et de «créer les conditions nécessaires pour ramener à la maison d’autres otages
«Nous confirmons que nos mains resteront sur la gâchette et que nos bataillons triomphants resteront aux aguets», a averti le Hamas, de son côté.