TUNIS – UNIVERSNEWS – «La RSE ne doit pas être un effet de mode ou d’annonce. Face l’ampleur des contraintes et des risques qui planent sur l’avenir de nos enfants, c’est désormais une obligation. C’est vrai qu’on a aujourd’hui un cadre légal régissant la RSE, mais ce cadre devrait être plus impactant, plus effectif, plus strict et plus contraignant pour pousser les entreprises à intégrer une démarche RSE. Le secteur financier pourrait également, avoir un impact sur la démarche RSE nationale s’il associe l’octroi de financement au degré de responsabilité sociétale des entreprises », a souligné Mohamed Louzir, secrétaire général de la CTFCI, lors d’un séminaire organisé, mercredi à Tunis, par la Chambre Tuniso-Française de Commerce et d’Industrie (CTFCI).
L’adhésion des entreprises tunisiennes à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), reste très timide, faute d’une prise de conscience généralisée de sa nécessité et des opportunités qui en découlent. Le cadre légal la régissant devrait également, être suffisamment impactant pour favoriser cette démarche.
Les participants à ce séminaire tenu sur le thème «La RSE : Un effet de mode, une contrainte ou une opportunité », ont été unanimes à considérer que la RSE n’est ni un slogan à brandir ni une action philanthropique.
« C’est la responsabilité d’une entreprise vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant pas un comportement transparent et éthique » a souligné Ziad Kadhi, CEO du Groupe de conseil et d’audit « Key Values ».
« La RSE doit contribuer au développement durable y compris à la santé et au bien-être de la société, prendre en compte les attentes des parties prenantes, respecter les lois en vigueur et être compatible avec les normes internationales. Dans ce processus, le social doit être un objectif, l’économie un moyen et l’environnement une condition ».