TUNIS – UNIVERSNEWS Selon Imed Khélifi, secrétaire général du syndicat général des médecins, pharmaciens et médecins dentistes de la santé publique, sur un total de 1200 candidats convoqués, seulement 70 ont passé l’examen de fin de spécialité en médecine de famille en 2022.
Et de préciser que le reste des candidats ont préféré émigrer pour travailler à l’étranger et fuir les mauvaises conditions de travail dans les établissements publics de la santé.
Il a dans ce sens indiqué que les mauvaises conditions de travail dans les établissements publics de la santé, l’emploi précaire et le manque d’équipements médicaux encouragent de plus en plus les médecins tunisiens à fuir le pays pour travailler dans de meilleures conditions à l’étranger.
Et d’ajouter : « outre, le manque de médecins de première ligne se répercute directement sur la qualité des soins fournis aux malades « . D’après lui, les retraités de 2016 n’ont pas encore été remplacés ce qui a créé de fortes pressions et une baisse du nombre de consultations externes surtout dans les régions intérieures.
Dans ce contexte, il a appelé à l’intégration des 6 mille médecins généralistes des secteurs public et privé dans le système de médecine de famille afin d’unifier le corps des médecins de première ligne.